mardi 29 septembre 2009

C'est la fête !

Samedi après-midi, à moins qu’une gentille épidémie ne frappe d’ici là ( oh la vilaine pensée !) nous accueillerons 12 monstroux, entre 3 et 5 ans, pour fêter les 5 ans de Grand-Monstrou. Comme un malheur bonheur n’arrive jamais seul, il y a aussi 5 stères de bois en vrac juste devant la maison.

Alors, en réfléchissant à comment occuper ces inquiètantes créatures turbulentes que sont mes enfants et leurs copains, j’ai eu une idée de génie ! Pourquoi ne pas organiser un concours où celui qui transporte le plus de buches derrière la maison à gagné ? C’est un peu dangereux, je risque d’avoir des problèmes avec les parents…


J’y suis, les enfants de cet âge adorent la peinture, c’est bien connu, et justement la bow-window du salon et les caches-moineaux ont besoin d’une nouvelle couche de lasure. IMPEC ! On en accroche deux ou trois sous le toit, les autres grimpent sur un échafaudage et hop, dans l’après-midi ce sera refait ! Bon, le problème de la fenêtre c’est que je risque de ne plus voir grand-chose à travers mes carreaux en confiant ce travail jeu à des tout-petits. Et puis la lasure, c’est toxique, il ne faudrait pas qu’ils en ingèrent…


Ahhh, autre activité passionnante : le bac à sable ! Jouer dedans est devenu insalubre depuis que tous les chats du quartier ont élu notre pauvre tortue-bac « toilettes de l’année ». Nous nous demandions avec Mr poux, comment se débarrasser du sable souillé. Tout le monde sait que les enfants adooorent manipuler des pelles : je propose de poser une grande poubelle près du bac à sable et on « joue » à le vider avec nos jolies petites pelles en plastiques.


Quoi ? C’est de l’exploitation ? Absolument pas puisque j’offre le goûter juste après ( niak niak ).

Et les feuilles ? N’est-ce pas hilarant de ramasser les feuilles ? Noooon ?

Bon, j’arrête de relire Tom Sawyer et je cherche de VRAIES activités pour mes petits invités.

dimanche 27 septembre 2009

Séjour à l’hôpital : l’épisode de la « masse ».

Après l’échographie, j’attends impatiemment les résultats et il est 19H00 lorsqu’un nouveau docteur vient me voir.  Ma doctoresse attitrée étant partie, c’est lui qui va m’annoncer les résultats et peut-être me libérer !  C’est le descendant direct de Mel Gibson et d’Harrison Ford (si toutefois ces deux là s’étaient reproduits ensemble), mais pourquoi ai-je donc hérité de Mme Pète-sec alors qu’on a cet apollon dans l’hôpital ???


Tout charmant qu’il soit, il n’a pas de bonne nouvelle, l’échographie a révélé une «  masse » au bas ventre et je vais donc passer un scanner en urgence pour que l’on sache de quoi il s’agit. Malgré mes supplications de définir «  masse », le toubib ne se mouille pas, il reste des plus évasif, de toute façon lui-même n’a aucune idée de ce que peut-être cette «
masse ».


J’en saurai plus demain matin après le scanner (heureusement que je passe en « urgence »), d’ici là, on va me donner un petit calmant pour les douleurs et juste un petit bouillon car il faut être à jeun pour cet examen aussi. 


Autant la veille le calmant m’avait scotchée, autant là : RIEN.  J’ai effectivement moins mal au ventre, mais savoir qu’il contient une «  masse » m’inquiète au plus haut point.  « Masse », ça veut tout dire et rien dire, ça peut être  un simple
kyste mais également une tumeur maligne.


Ce fut une des plus longue nuit de ma vie … J’ai passé autant de temps dehors devant l’hôpital à m’encrasser les poumons ( foutue pour foutue), que dans mon lit à tourner et retourner en me demandant ce qui allait m’arriver. Mes loulous sont tout jeunes, que vont-ils devenir s’il m’arrive quelque chose ? Je commence l’inventaire des personnes à qui je pourrais les confier : impossible, je NE VEUX pas les laisser.


Et si je dois subir une chimio ? Comment allons-nous nous organiser ? Grand Monstrou est en petite section, il a BESOIN de moi, Petit Monstrou, lui, n’est même pas scolarisé il a BESOIN de moi… Et bien qu’il n’en dise rien, je suis sûre que Mr Poux aussi a BESOIN de moi ! Et là, seule dans mon lit, dans cet hôpital, alors que j’envisage le pire, j’ai besoin des bisous de mes Monstroux, des câlins de Mr Poux et même de ceux de Mamina et Papounet. Mais je suis seule , trop seule dans cette nuit noire, avec pour unique compagnie les ronflements de ma voisine de chambre.


A la maison, l’ambiance n’est pas au beau fixe non plus, Mamina et Papounet sont arrivés pour le plus grand plaisir des Monstroux, mais personne ne fait la fête, tout le monde envisage le pire, l’avenir… Mamina devra-t-elle emménager avec Mr Poux ( la pauvre !) pour l’aider à élever les monstroux ?


J’ai du dormir cauchemarder une heure avant qu’on ne me réveille pour servir le petit déjeuner de la Mamie d’à côté. Ce matin là, j’ai été très raisonnable et je n’ai pas bu de café en cachette, tant je voulais être sûre qu’on voit bien tout ce qu’il y avait à voir au scanner. Et pourtant, les odeurs de petit déjeuner sur mon estomac vide étaient bien tentantes
surtout que depuis mon arrivée  (l’avant-veille) je n’ai absorbé qu’un yaourt, une compote et le fameux bouillon !


De 6 heures du matin à 10H30 j’ai trépigné et piaffé sur mon lit en attendant le scanner, j’ai supplié qu’on m’y emmène dès l’ouverture, qu’on me dise ENFIN ce qu’était cette «  masse », en vain, je passais en urgence mais entre les rendez-vous déjà pris.


Lorsqu’on est venu me chercher, j’étais aussi détendue qu’une pile électrique, une infirmière m’a gentiment proposé un magazine pour patienter : ah ah vous croyez vraiment que j’ai la tête à lire ???


Enfin, je suis dans le scanner, il passe, repasse sur mon ventre, on me tourne, on me tort pour prendre différente vues, peu m’importe, je suis  prête à me contorsionner dans n’importe quel sens pourvu qu’on me dise ce que j’ai !



Fin du scanner : AHHHHH !  Mais on ne me dira rien tant que THE spécialiste n’aura pas analysé les clichés. Je remonte dans ma chambre, je suis montée sur ressorts : impossible de rester assise, encore moins allongée…je n’ose pas m’absenter  de peur de rater le physicien qui doit venir avec les résultats…L’appel de la nicotine augmente encore ma nervosité.


La ptite Mamie essaie de faire la conversation, elle sait que j’attends, elle essaie de me faire passer le temps mais j’ai bien du mal à parler «  chiffons » ce matin.


12H17 et 34 secondes : Mme Pète-Sec arrive avec un grand sourire aux lèvres : "le scanner n’a rien montré, et vous n’avez PAS de masse dans le bas-ventre!". Je l’embrasserais presque ( enfin,  faut pas pousser non plus),d’autant plus qu’elle a une seconde bonne nouvelle : comme nous sommes samedi et que je ne passerai plus d’examens avant lundi, j’ai le droit de partir en « permission ».


Par contre, étant donné qu’ils ne savent toujours pas ce que j’ai, je suis attendue lundi matin à jeun ( encore) pour compléter les examens.


J’occulte totalement le fait que je doive revenir lundi, pour le moment je suis EXTATIQUE : finies les histoires de «  masse », finies les idées noires de chimio, rayons et autres traitements lourds et en plus je SORS !


Une heure plus tard je suis de retour chez moi, épuisée par mes aventures mais heureuse : je couvre mes poussins de bisoux, de calins, je déguste un bon petit plat de Mamina et surtout j’oublie tout de ma terrible nuit.


Enfin jusqu’à lundi matin…

jeudi 24 septembre 2009

Dur dur de ne rien faire !

Lundi, je suis allée faire «  craquer » mon vieux dos chez l’ostéopathe et comme à chaque fois je suis ressortie avec beaucoup plus de mobilité mais plus aucune énergie. Comme en plus, le docteur m’a interdit l’aspirateur ( Chouette, c’est donc « Monsieur » qui doit s’en charger ! Vous pourriez  me faire une ordonnance pour Mr Poux ?), et toute activité «  physique » j’ai décidé de ne RIEN faire.


Arrivée à la maison, quelqu’un avait étalé des légos partout ( surement Mr Poux qui a joué avant de partir au travail ), je les ai donc ramassés : 5 mn.


Ce n’est pas parce que j’ai décidé de ne RIEN faire que je vais laisser toutes ces miettes sous la table : un ptit coup de balai ne va pas me faire mal au dos : 5mn


Je monte ranger le livre que j’avais emporté pour la salle d’attente, je refais tous les lits : 6 mn. Comme nous avons une malédiction des bacs à linge sale qui se planquent honteusement  dès que l’un de mes trois hommes se déshabille, j’ai aussi ramassé pyjamas, gilets sales et même une pauvre chaussette privée de sa conjointe : 2 mn.


Je précise, tout de même, que généralement, lorsque les affaires de Mr Poux gisent par terre : je les laisse ! Après tout, un caleçon par terre au milieu de la pièce pallière peut avoir une utilité que j’ignore. Peut-être que Mr Poux a l’intention de faire les poussières avec plus tard ( on peut rêver non ?) , ou alors il le laisse s’aérer pour le reporter ensuite ( GARGLLL).  Je suis très forte à ce jeu là, je peux enjamber une pile entière de chemises jusqu’à ce que Mr Poux à la veille d’une réunion hyper importante vienne me voir penaud :
«  dis, je n’ai plus de chemisette ». 
Là je prend un air d’ange complètement estomaqué
«  mais c’est très surprenant ça mon chéri, j’ai justement fait une machine ce matin et il n’y en avait aucune au sale »
( forcément elles sont en train de faire une maquette du mont dore au milieu du couloir !). N’empêche, ça marche bien, depuis qu’il est parti en chemise, par 40 degrés à l’ombre chez un client à Santa Barbara, Mr Poux arrive beaucoup mieux à localiser le bac à linge.  Il faut bien sûr que je fasse des petites grèves surprises de temps en temps, Mr Poux appelle ça mes «  crises féministes » alors que moi je considère ça comme des «  piqûres de rappel ». Encore une preuve que les hommes ne comprendront jamais les femmes et vice- versa.


Mais bon, ce matin là, toute contente d’avoir récupéré des lombaires en état de marche, j’ai eu pitié et j’ai tout ramassé. Et puis maintenant que nous avons les monstroux je ne peux plus laisser des piles de linge par terre, c’est un très mauvais exemple ( n’est-ce pas mon chéri ?!)


Puisque j’étais là-haut, j’ai remis correctement les livres dans les tables de nuit des monstroux histoire de cacher les histoires que nous venions de lire trois soirs de suite et d’en mettre en évidence de nouvelles : 5 mn.


Tiens, puisqu’aujourd’hui je ne fait RIEN, je vais me faire un ptit masque… OUpsss quelqu’un m’a gentiment laissé de superbes traces de dentifrice dans le lavabo : un ptit coup vite fait : 1 mn.


Les jouets de bains sont tout collants, je vais les faire tremper dans ma solution miracle (vinaigre, liquide vaisselle et huile essentielle), je les rince et les range au bord de la baignoire : 7 mn ( mes enfants ont TROP de jouets de bain)


Je redescends, ( j’ai oublié de faire mon masque), il fait soleil et ce n’est pas parce que j’ai décidé de ne RIEN faire que je vais laisser mon linge pourrir dans le lave- linge : je l’étends dehors : 10 mn. Et justement puisqu’il fait soleil, je vais en profiter pour laver ce pull qui ne passe pas en machine : 5 mn.


Je vais m’offrir un ptit café avant d’aller surfer sur le net puisque je ne fais RIEN. Oups, c’est vrai, comme j’avais rendez-vous juste après avoir déposé les monstroux à l’école, je n’ai pas vidé le lave-vaisselle :  5mn. Cette cafetière est constamment sale,  ça ne va pas me prendre longtemps de la nettoyer avant de faire mon café : 3 mn.


Ca y est , j’ai mon café ! Je vais m’asseoir et lire les dernières nouvelles du monde en prenant mon temps. Zut, j’avais dit que je posterai ce truc ce matin, bon je vais le faire maintenant, je sors le chéquier, les timbres, je prépare l’enveloppe et la pose dans l’entrée. Rooo mais c’est pas vrai ça ! Mes monstroux ont encore lancé leurs chaussons n’importe où : je ramasse, je remets auprès de l’escalier pour qu’on les retrouve ce soir après l’école : 1mn.


Le facteur est passé, je vais donc chercher le courrier et puisque je ne fais RIEN, j’en profite pour vider aussi la boite à lettres  du voisin qui a déménagé et m’a laissé ses clés : 5mn. En revenant, je rentre les poubelles,  et je constate que mon rosier a (encore ! ) besoin d’une taille. Aller, ça va me prendre 5 mn, je sors  le sécateur et je libère l’arbuste de toutes ses roses fanées : 7mn.


Le facteur m’a encore amené une facture, puisque j’ai déjà une lettre à poster, je la paie de suite et je la range immédiatement (sans passer par la case : je prends la poussière une semaine au bout de la table, ça a du bon de ne RIEN faire !). Tiens, ça me fait penser qu’il fallait que je cherche  un truc dans la chemise «  auto », aie, tout est mélangé là-dedans, les factures pour la voiture « playmobil » de Mr Poux et celles pour mon supeeeeerbe véhicule. Je reclasse tout : 5 mn


Me revoilà, presque à proximité de mon ordinateur, je vais ENFIN pouvoir me poser mais BEUURRKK il y a une énorme araignée au plafond. Comme en plus, c’est justement le plafond que j’ai repeint cet été il est hors de question que je l’écrase. Je sors l’aspirateur ( mais non docteur je ne vais pas le passer partout )et je déclare la guerre à cette bestiole qui en plus d’être immonde, est particulièrement rapide. Cette satanée araignée s’est planquée derrière le canapé, c’est raté pour l’option «  pas d’activités physiques aujourd’hui », je tire le canapé (qui est plus lourd que moi le bougre)  et j’aspire partout histoire de rattraper la fugitive !

HOURRA je l’ai eue (non, je ne danse pas la gigue dans mon salon mais je suis ravie…) ! Je retape mon pauvre canapé, ratatiné par les sauts  répétés (bien qu’interdits) de mes Monstroux, et le remets en place : 3 mn. J’enlève le
bac de mon aspi car je SAIS que les araignées ne meurent pas forcément en étant aspirées, je vais aller le vider dehors.



En tant que wonder Mummy, entourée par trois hommes, j’ai une devise ( et oui il en faut !) : « pas de voyage à vide ». Puisque je vais vider mon bac d’aspi, autant emmener aussi la poubelle de «  recyclage ». Chasse à l’araignée : 8 mn, évacuation de la prise et du recyclable : 5 mn.


Ayéééé je vais pouvoir regarder mes  mails et surfer tranquillement. Zut, il nous manque des documents pour ’association de parents d’élèves :  Je réponds à ma collègue et j’écris à la directrice d’école : 5 mn. Toujours pour l’association, je retaille une photo pour mettre sur les documents des élections : 2 mn.


OUpss déjà midi,  je commence à avoir un petit creux, je vais me préparer à déjeuner, tant pis pour les nouvelles, de toutes façon elles sont toujours catastrophiques où délibérément déformées. ( je ne me suis jamais remise du coup du nuage de Tchernobyl qui s’était arrêté pile aux frontières de la France ! Trop fort le nuage ! Et complètement neuneus les présentateurs qui ont annoncé ça au journal de 20H00 !)


C’est fou ça ! je ne me sens pas spécialement reposée, et pourtant ce matin, je n’ai RIEN fait ! Bon cet après-midi c’est décidé, j’arrête de glander !

Le prof de Maths

Déjà que je n’avais aucun atome crochu avec cette matière*,au lycée nous sommes tombés sur un sadique. Il devait être très complexé par sa petite taille, ou avoir de gros problèmes personnels, en tout cas son grand plaisir était de nous faire passer au tableau et de nous ridiculiser devant toute la classe. Quand on connait la tendresse des ados entre eux, il n’y avait vraiment pas besoin de lui pour jeter de l’huile sur le feu ou fournir les sobriquets qui ne manquaient pas de rester longtemps après la classe terminée.

Entre ses cinglantes remarques sur un détail vestimentaire et ses diverses moqueries sur notre nullité en Mathématique ( bon d’accord, dans mon cas il n’avait pas vraiment tort) : je redoutais d’être appelée au tableau. J'étais complètement bloquée, terrorisée à l'avance par le traitement qu'il allait m'infliger.


Et puis un jour, l’heure de la revanche a sonné. C’était un mercredi matin, sans enthousiasme aucun, nous nous rendions dans la salle de mathématiques où il nous attendait : silencieux, les lèvres pincées, visiblement mal à l’aise et tellement rouge qu’on aurait dit que ses oreilles clignotaient.


C’est en prenant nos places que nous avons compris pourquoi il était dans un tel état, quelqu’un avait écrit sur le tableau, au marqueur rose « Mr Citron * je t’aime à la folie, je t’adore etc.. ». Je vous laisse imaginer les exclamations hilares de l’intégralité de la classe, aggravées par des remarques bien sottes de nos camarades masculins en plein « âge bête ».


Personnellement, je ne le trouvais pas plus beau qu’un autre et surtout, tomber amoureuse d’un prof de « Math » ne me serait jamais venu à l’idée étant donné ma franche répulsion pour cette matière !


N’empêche que comme beaucoup d’autres élèves, j’ai bu du petit lait pendant une heure et, même si maintenant je compatis, j’ai beaucoup apprécié qu’il se soit senti si humilié qu’il n’ose plus, ensuite, nous traumatiser au tableau.


Le malheur des uns fait le bonheur des autres !



* déja au collège nous avions un grand malade professeur qui nous donnait les exercices AVANT de nous faire les leçons. Bien entendu j’étais absolument incapable de résoudre le moindre exercice et Mamina s’arrachait les cheveux en me disputant car je n’avais pas écouté en classe.

Pérégrination Tunisiennes : the last one !

Grand Monstrou s’est rendormi vers 3h00 du matin, abandonnant l’idée de boire, et je ne dors que d’une oreille, folle d’inquiétude pour lui et pour les heures à venir.

A 6H00 il pleure et demande à boire, réveillant son frère qui lui déborde d’énergie et surtout d’enthousiasme à l’idée de rentrer chez « son grand père ». Petit Monstrou n’a pas du tout apprécié le concept du club enfant ( moi siiiiiiii), et depuis trois jours il nous bassine avec son « gros avion » et le fait qu’il préfère partir en vacances à Jonzac parce que « le club c’est pas bien pour moi ».

Grand Monstrou boit un peu et se rendort, plus gris encore qu’hier, tout raplapla, il n’a même plus la force de râler lorsque je l’empêche de boire plus que deux gorgées.

Pour qu’il se repose tranquillement j’emmène Petit Monstrou déjeuner, faire de la balançoire, se promener… Nous repassons régulièrement par la chambre pour prendre des nouvelles, et bien que Petit Monstrou fasse beaucoup d’efforts
pour ne pas faire de bruit et laisser son grand frère se reposer, il est tellement content de reprendre l’avion et de rentrer en France qu’il ne peut contenir ses exclamations de joies.

J’ai ramené des serviettes en papier du restaurant pour rafraichir le front et les joues de Grand Monstrou, cela sera plus pratique que mes petits cotons, il est tellement fiévreux qu’il faut remouiller le tout, toutes les deux minutes. C’est dans ces moments là que je suis contente de ne jamais avoir de thermomètre car je pense que j’aurais vraiment paniqué, si j’avais eu une idée exacte de sa température.

Vers 10H00, nous retentons l’antibiotique et là, bien que non croyants tous les deux, Mr poux et moi avons supplié tous les dieux du monde de laisser passer le médicament. Y’en a forcément un qui nous a entendu, car Grand Monstrou n’a rien recraché et s’est rendormi : yesssssssssss !

Sauf que : l’heure de prendre le bus approchant il faut maintenant le transporter jusqu’à la réception de l’hôtel, Mr poux le porte donc jusqu’à un canapé tandis que je suis avec Petit monstroux et nos quatre sacs à dos (qui a dit « telle une mule « ?). On l’allonge, il dort à moitié, ne parle plus du tout sauf pour demander de l’eau de temps en temps, je le rafraichis à l’aide de serviettes en papiers le plus souvent possible.

Je ne pense pas qu’il se soit rendu compte qu’on l’avait changé de lieu, mon Grand Monstrou est complètement KO ! Lui si bruyant d’habitude, si dynamique, expansif, parfois même exaspérant avec ses cris et imitations d’animaux en tous genres, ne souffle mot : assommé par la fièvre.

Nous n’en menons pas large et sans nous le dire nous envisageons le pire : va-ton pouvoir le transporter en avion ?
Va-t-il supporter et surtout va-t-il être accepté dans cet état ? Et là, il se met à trembler de partout, doucement d’abord puis un peu plus violemment.

AU SECOUUUUUUUUUUURS : il va faire des convulsions, il va se griller le cerveau et je ne me souviens plus ce que j’ai appris dans mes cours de secourisme en cas de convulsions. Mon unique et dernier neurone fonctionne à toute allure : mettre en position latérale de sécurité, appeler les secours … Naaaaaaaannn je ne veux pas qu’il soit hospitalisé ici, je veux RENTREEERRRRRRRR dans ma bonne vieille France, avec des médecins qui parlent notre langue, de l’eau potable à chaque robinet !

Les tremblements s’arrêtent, Mr poux et moi n’avons plus aucune couleur, nous sommes hagards, traumatisés, dans ce hall d’hôtel, une contre-publicité parfaite pour les vacanciers qui arrivent juste et nous regardent interloqués.

Le voyage en bus ne s’est pas trop mal passé, les monstroux ont dormi tous les deux et nous rafraichissions régulièrement les « cataplasmes » de fortune du visage de Grand Monstrou.

A l’aéroport : dilemme, il nous faut arriver jusqu’au comptoir d’enregistrement avec : un poids « mort » de 20 kilos, trois grosses valises, quatre sacs à dos et un petit monstrou surexcité qu’on ne pouvait pas lâcher de peur qu’il ne se perde.

C’est là que j’ai béni Mr Poux ( si si ça m’arrive) d’être passé par une agence de voyage. A l’entrée de l’aéroport il y avait une représentante de notre agence pour nous « guider », des fois qu’on soit devenus complètement « neuneus » pendant nos vacances et qu’on ne sache plus lire un panneau d’affichage.

J’ai expliqué mon cas et demandé si elle ne pouvait pas nous trouver une chaise roulante pour transporter mon grand malade. Et là, tout s’est accéléré, en deux minutes, Grand Monstrou était installé et « roulé » par un employé de l’aéroport, nous avons doublé tout le monde à l’enregistrement, pris un ascenseur de service pour accéder au contrôle de sécurité.

Pas le temps de fumer la clope pourtant tant attendue, en ces moments de stress et de fatigue, pas le temps non plus de jeter nos bouteilles, de planquer nos briquets ou de sortir l’ordonnance que j’avais consciencieusement préparée pour justifier le transport de médicaments dans mon sac.

Nous sommes passés avec TOUT : cure-dent dans la poche (pour éborgner le pilote), bouteilles d’eau (pour noyer les hôtesses), briquets ( bruler les pieds du co-pilote), médicaments en tout genre (empoisonner la totalité des passagers).

Bien sur, à ce moment là, ça m’arrangeait bien de me débarrasser de toutes les formalités aussi vite, mais n’empêche qu’au niveau « sécurité » c’était un peu léger ! Je suis bien consciente que les terroristes prennent rarement l’avion qu’ils vont faire sauter avec leurs propres enfants mais quand même !!!

A son grand regret, Grand Monstrou ne se souvient absolument pas de son « voyage » en chaise roulante, il ne s’est rendu compte de rien tant il était abattu, mais nous avions bon espoir : l’antibio était resté et il a même grignoté deux petits morceaux de croissant imbibés d’eau.

En attendant l’avion, j’ai promené Petit Monstrou en long et en large dans la zone d’embarquement, nous avons même pu aller fumer, juste sous le panneau l’interdisant parce que c’est à cet endroit là qu’il y avait un cendrier, et parce que c’était « interdit mais toléré » !

Nous sommes montés dans l’avion les premiers car nous avons été transportés en camion élévateur pour hisser Grand Monstrou dans sa chaise, et les hôtesses nous ont installés au second rang pour que nous n’ayons pas tout l’avion à traverser.

Bien que ça se passe moins mal que prévu, nous étions toujours très inquiets, Grand Monstrou était toujours fiévreux et la déshydratation rodait. Lorsque, avant le décollage, nous avons de nouveau tenté de lui donner un doliprane, nous étions dans un tel état de stress que nous avons décidé que si celui-ci ne passait pas, ou ne faisait pas baisser la température, ce serait visite des urgences à l’arrivée.

OUF , le doliprane est resté, les serviettes humides sur le visage de Grand Monstrou l’ont un peu rafraichi et on a même entendu le son de sa voix en fin de vol. Depuis ce matin qu’on ne voyait plus ses (superbes) yeux verts, il les ouvrait maintenant un tout petit peu et à même demandé à ce qu’on lui lise une histoire.

Je pense que tout l’avion a entendu nos deux grands soupirs de soulagement : s’il demandait une histoire c’est qu’on était sur la bonne voie (alléluia) !!

Puisque nous étions monté dans l’avion avec une chaise roulante, le personnel volant avait d’office demandé la même chose pour l’atterrissage. Rebelote, on descend les derniers mais on passe par les « raccourcis » de service et on double tout le monde à la douane.

J’étais en train de dire au charmant Monsieur qui roulait mon Grand Monstrou que si mon Papa qui venait nous chercher nous voyait arriver comme ça on risquait l’infarctus, lorsque nous l’avons vu juste en face de nous. Le petit malin de Papounet avait joué de ses relations avec les douaniers pour pénétrer dans la zone de récupération des bagages et s’inquiétait de ne pas nous voir arriver.

Lorsqu’il nous a vu, il était au téléphone avec Mamina, lui disant qu’on avait du rater l’avion, et là il lui dit « les voilà, Grand Monstrou est en chaise roulante » et il lui raccroche au nez !

Je n’ose imaginer la tête, les palpitations, l’angoisse de ma pauvre mère pendant les 5 mn qui ont suivi, avant qu’on ne la rappelle pour lui expliquer ce qui arrivait vraiment ! ( haaa les hommes et leur tact légendaire !).

A ce stade, Grand Monstrou était moins fièvreux et nous avons décidé de rentrer sans passer par la case « urgences », et croyez moi si vous le voulez, après un second antalgique dans la voiture, lorsque nous sommes arrivés chez mes parents : Grand monstrou a recommencé à jouer, parler et même crier dans le jardin.

Il lui a quand même fallu plusieurs jours pour se remettre et on le sentait bien fatigué par cette forte fièvre de 36 heures. Nous aussi, avons mis plusieurs jours pour nous remettre de nos supers vacances si reposantes et relaxantes !

On repart mi-août…

Chéri ? Tu ne crois pas qu’il faudrait se reposer AVANT les vacances ?



Pérégrinations Tunisiennes # 4 (première partie)

Après toutes ces « émotions » la semaine se déroule normalement, du moins comme nous l’avions prévue : beaucoup de repos, de baignades et de lecture jusqu’au dernier jour.

Donc le dernier jour …

Mr Poux m’a offert un massage au spa de l’hôtel , je le retrouve au bord de la piscine, archi détendue, toute zen ! On se boit un ptit cocktail maison pour fêter notre dernière heure de tranquilité avant de récupérer les monstroux au club
enfants, et d’enchainer sur notre dernière soirée : bagages plus spectacle de Grand Monstrou.

Nous sommes en train de nous rafraichir dans la piscine lorsque Mr Poux me dit « tiens voilà Grand Monstrou ». oh oh !!! Problème à l’horizon, il est 16H30 il n’est absolument pas normal qu’on le croise maintenant, puisque son groupe est censé répéter pour le spectacle. En effet, il ne s’agit pas du groupe, mais de Grand Monstrou, seul, avec une animatrice qui nous fait signe. Mon grand Monstrou que je complimentais justement ce matin pour son beau bronzage est tout gris, limite vert.

A ma vue il fond en larmes et l’animatrice nous explique qu’il vient de renvoyer tout son déjeuner. Il est bouillant mais je ne panique pas, je le rassure en lui disant que c’est juste « un coup de chaud », « un doliprane et une bonne sieste et ça ira mieux ».

TAKACROIRE !! Le doliprane a du rester dans son estomac environ deux minutes trente avant de repartir (avec élan) sur son lit. On change ses draps, (Mr poux n’en aura pas pour la nuit), on le couche et il s’endort.
C’est l’heure de récupérer petit Monstrou que j’emmène à la piscine pour sa dernière baignade avant le grand départ, il n’y a pas de raison qu’il soit pénalisé parce que son frère est malade.

Lorsque nous rentrons à la chambre, Grand Monstrou n’a guère meilleure mine, mais il se plaint de la soif, nous décidons de retenter une dose de Doliprane qui repart aussi sec. Ca y est je ne suis définitivement plus zen, à la chaleur qu’il fait, si on ne parvient pas à faire baisser la température de Grand Monstrou, et si on ne peut pas le faire boire non plus :
c’est la déshydratation assurée !

Je cours à l’infirmerie demander un anti-vomitif, mais l’infirmier ne peut rien me donner sans prescription mais « c’est votre jour de chance Madame, le docteur est là aujourd’hui » ( mon jour de chance ? Je ne parierai pas, mais bon, restons positive ). Je repars donc chercher mon grand malade pour qu’il soit vu par un médecin et qu’on lui administre enfin un anti-vomitif.

Après une auscultation sans aucune douceur (la doctoresse ne doit pas encore avoir d’enfant) le verdict tombe : c’est une belle angine ! Là quand même je note qu’il n’y a que le corps médical pour parler d’une « belle » angine, nous les mamans on dit plutôt « grosse », « méchante » angine, « saleté de » scarlatine etc. Mais bon, peut-être qu’à la fac de médecine on leur apprend que donner un adjectif positif à une maladie aide à la guérison du patient ?!?

La course continue, les médicaments prescrits ( dont le fameux anti-vomitif) arriveront dans trente minutes mais j’ai un ptit monstrou affamé. Nous recouchons Grand Monstrou et nous courrons ( encore !) jusqu’au restaurant où Petit Monstrou aura exactement 24 minutes pour dîner, ce qui,dans son cas, sera un vrai miracle. Mr Poux jeûne en surveillant Grand Monstrou qui s’est rendormi. Je ne mange pas non plus, je me contente de servir Petit Monstrou et de le motiver pour qu’il mange vite et bien !

20H00 retour à la chambre avec les médicaments,administration de l’antivomitif.
20H15 l’anti-vomitif est passé, on tente l’antibiotique.Grand Monstrou est un peu plus réveillé et nous demande quand on va dîner. Là,nous espérons très fort revenir à une soirée à peu près normale et préparons Grand Monstrou pour le restaurant en promettant à Petit monstrou un second dessert puisque lui a déjà diné.
FATAL ERROR ! L’anti-vomitif et l’antibiotique atterrissent sur mon lit ( fin des draps pour moi aussi ).

Grand monstrou se recouche, traumatisé par cette fracassante expulsion tandis que nous épongeons tant bien que mal mon lit. (à mon avis je vais dormir avec des boules quiès dans le nez !).

Je commence à m’inquiéter de plus en plus pour la nuit à venir.

pour la fin c'est par

Pérégrinations Tunisiennes # 3

La seconde nuit débute beaucoup mieux, la clim fonctionne et les monstroux se sont endormis sans trop faire les fous. Epuisés par notre première journée et les nombreux ( trop ?) cocktails au bord de la piscine, nous avons très vite accueilli le marchand de sable.

Au milieu de la nuit, Mr Poux saute de son lit comme si son (adorable) postérieur s’était brusquement enflammé. Un saut de cabri avec la morphologie de Mr Poux : ça réveille !

Que vois-je sur son lit ? Un énoooooorme cafard, plus gros que son pouce ( les miens étant fins et raffinés évidement !). Bien sûr, la bestiole se sentant observée, elle a filé directement sous le matelas pendant que nous la regardions, debout , à côté du lit, hébétés, écoeurés.

Il fallait réagir ! Il était HORS DE QUESTION de finir la nuit avec cet insecte répugnant sous notre lit. Mr Poux déjà très agacé, enlève sont matelas pour évacuer la « chose ». Il veut ensuite soulever l’espèce de sommier à lattes et là : Craaaaaaaaac. Les lattes sont clouées directement sur les montants du lit qui sont en plâtre, il vient d’en arracher une partie ! Penaud il la remet bien comme il faut et nous voilà toujours debout, à une heure du matin contemplant les déambulations du nuisible sous notre lit à la recherche d’une arme quelconque pour l'en déloger .

Au vu du socle en plâtre qui sert de tour de lit, la bestiole ne pourra ressortir qu’à condition de nous grimper dessus pendant notre sommeil , c’est totalement INADMISSIBLE et nous ne redormirons pas tant que le « squatteur » sera là.

Evidemment nous n’avons aucune bombe insecticide dans nos bagages, et rien qui soit suffisamment long pour zigouiller l’affreux cafard à travers les lattes. SIIIIII il y a ce fameux morceau de latte qu’il suffirait d’arracher complètement. Monsieur Poux hésite, ne va-t-on pas ensuite nous reprocher d’avoir détruit le lit ? « on remettra » dis-je, prête à affirmer n’importe quoi du moment qu’il nous débarrasse de l’invité surprise .
Plus facile à dire qu’à faire, si la première partie de la latte est venue toute seule par accident, arracher le reste est plus compliqué, d’autant plus que les monstroux dorment toujours et que nous n’avons aucune envie qu’ils se réveillent. J’imagine déjà la petite voix haut perchée de petit monstroux « c’est le matin ? On va au restaurant ? », et ensuite, bien sûr la difficulté pour le rendormir !!

Double mission donc pour Mr Poux, arracher le morceau de bois sans faire de bruit !


CRAAAAAAAAAC fait la latte en terminant de se désolidariser du reste du lit …. BING BANG BANG et … splotchhh ( beurk) : VICTOIRE le cafard est mort ! On danserait presque la gigue dans notre chambrette sauf que maintenant, il faut évacuer le cadavre, remettre la latte en place, refaire le lit et ENFIN se recoucher !

Bien évidement il est hors de question que je touche la pauvre bête (tiens, morte c’est devenue une pauvre bête). Après tout c’est sur Mr Poux qu’elle avait élu domicile, c’est donc « son » cafard à lui, rien qu’à lui ! Il évacue la chose dans un sac plastique qu’il noue et renoue (des fois que la bestiole se recompose instantanément et revienne se venger) avant de l’enfermer dans la salle de bain ( deux précautions valent mieux qu’une).

2H00 on se recouche… chacun enroulé dans son drap, malgré la chaleur, histoire de se protéger des éventuels copains de la bestiole qui pourraient, eux aussi, décider de venir nous saluer.

Demain nous porterons notre « butin » à la réception et nous leur expliquerons qu’au niveau « animation adultes », la
danse du cafard ça n’est carrément pas notre truc ! En attendant, on tourne et on retourne, chaque mouvement de drap, de cheveux ou du conjoint est suspect, le sommeil a du mal à revenir…

Mais quand-est-ce qu’on se repose ?

la suite par ICI

lundi 21 septembre 2009

La malédiction du GPS…

Lorsque nous sommes rentrés en France, avant de découvrir le charme (hum) de l’Eure et Loir, nous avons passé 6 mois en banlieue Parisienne. Alors que je circulais depuis 7 ans, sans aucun problème et de long en large dans Los Angeles, conduire en région Parisienne m’impressionnait beaucoup.


L’avantage d’avoir une grosse voiture c’est que les parisiens fous du volant  hésitent un peu plus à faire des queues de poisson ou à griller les priorités. Par contre,  garer ou même déplacer une grosse voiture dans des rues étroites déjà envahies de véhicules me semblait mission impossible et j’ai beaucoup regretté les grandes avenues américaines.


Déjà , lors de nos visites en France pendant notre expatriation j’ai largement remusclé mon petit popotin en serrant les fesses dans les minuscules rues de France et de Navarre. Je sais très bien que ça ne changeait rien sur la capacité de la voiture à se faufiler dans des passages étroits mais c’était plus fort que moi !


Comme il fallait tout de même circuler un minimum, Mamina et Papounet, pris de pitié, m’on offert un des tous premiers GPS sur le marché et j’avoue que j’ai  poussé un long soupir de soulagement.


En effet, je devais me rendre seule, un vendredi soir, jusqu’à l’appartement de « transition », loué par la société de MR Poux dans  « Puteaux », et sincèrement je n’avais aucune confiance en ma capacité à retrouver l’immeuble vu une seule fois en pleine nuit.


Forte de mon nouvel  outil de navigation, je n’ai imprimé AUCUNE carte, aucun plan , j’ai juste programmé mon «  Paul-Paul ». je me permet de modifier l’appellation de mon appareil, afin que personne ne reconnaisse la marque réelle, je ne voudrais pas être accusée de diffamation (quoi ? vous avez deviné ? trop forts !!!).


Ce que j’ignorais c’est que sur les premiers Paul-Paul, il y avait un défaut de conception : la « carte mère » était inséré sous l’appareil, juste à l’endroit du branchement du câble et l’on avait donc une chance sur deux de retirer cette carte en manipulant le Paul-Paul. « Aucun problème » m’a-t-on dit au service après vente, «  il suffit de la remettre , de brancher le Paul-Paul sur son ordinateur et de remettre la sauvegarde qu’on a forcément faite lors de l’achat de l’appareil ».


COMMENT CA PAS DE PROBLEME ???? JE SUIS SUR L’AUTOROUTE MONSIEUR ET JE N’AI PAS MON PC DANS LE COFFRE !!! (mais j’y penserai la prochaine fois, promis ! dommage, à ce moment là, mon ordinateur est au milieu de l'atlantique sur le bateau qui ramène toutes nos affaires des USA ! ).


Le monsieur du téléphone est vraiment désolé ( il s’en fout comme de sa première chemise), et là il me prend pour une débile  ( encore un !)et m’explique que retirer cette carte c’est un peu comme d’éteindre son ordinateur à la sauvage.  Sauf que, un ordinateur ça se «  reboote » alors que là, mon Paul-Paul il est complètement «  dead », il ne répond plus à rien et me désespère avec son écran absolument noir.


Moi qui suis une grande « zen » ( hum), j’ai très légèrement paniqué ( re-hum) mais j’ai été sauvée par Mr Poux ( sans son grand  cheval blanc) qui m’a attendue jusqu’à 20H30 devant son bureau, car c’était l’un des seuls endroits où je savais me rendre du côté de Paris.


N’empêche que chez Paul-Paul, ils se sont bien rendus compte qu’il y avait comme une boulette sur leurs GPS, ils ont ressuscité le mien trois fois, sans rechigner !


Parce que même si l’on SAIT qu’il ne faut pas toucher le derrière sensible du Paul-Paul, lorsqu’on vient de faire 500 km, que notre vessie est archi pleine et que les monstroux sont surexcités à l’arrière, on débranche le « biniou » vite fait pour descendre. Et une fois sur deux on le TUE !


Lors de son quatrième décès j’ai jeté l’éponge et décrété que désormais je me passerai de GPS. C’était sans compter sur le côté « assistanat » de ce genre de gadget. J’avais passé deux ans en Eure et Loir, à me diriger exclusivement grâce à mon Paul-Paul , lorsqu’on venait d’enterrer (non pas au fond du jardin), sans lui, j’ai erré quelques longues heures dans cette magnifique ville de Chartres !


Puisque plus personne ne m’indiquait où tourner, et que je n’avais absolument pas stimulé mon grand sens de l’orientation (là Mr Poux se marre) depuis deux ans : j’étais complètement paumée !


J’ai donc réappris à circuler sans la belle voix suave de mon GPS, jusqu’au jour où il a fallu aller chercher Mr Poux à l’aéroport Charles de Gaulle.  J’ai commencé par lui proposer  de rentrer en stop, car je ne me voyais pas du tout contourner tout Paris et retrouver l’aéroport sans me perdre 78 fois ou provoquer un accident pour conduite trop lente !


Allez savoir pourquoi, Mr poux a catégoriquement refusé de faire du stop ! (quand je vous dis que parfois il ne fait pas d’effort). Nous avons donc décidé de racheter un GPS. ET comme je ne suis pas rancunière ( Ah tu vois mon chéri !), j’ai repris un Paul-Paul.


Au grand étonnement du vendeur, la première chose que j’ai regardée c’est le dessous du GPS : OUF la carte mère était désormais intégrée DANS l’appareil et il n’y avait plus de risque de «  mort subite du GPS ».


J’ai tout de même fait des cartes, étudié mon itinéraire sur internet, avant d’embarquer les monstroux pour aller chercher leur père au « grozavion ». Grande idée, car le nouveau Paul-Paul, s’il reste actif et parle constamment,  est aussi perdu que moi sur le périphérique parisien, et pour cause il perd  son « signal » toutes les deux minutes et avoue de lui-même qu’il ne sait absolument pas où on est !


Heureusement, les aéroports sont bien indiqués, je savais à peu près où j’allais donc ça n’a pas été un problème. Par contre, lorsque cet été, en pleine montagne, de nuit, avec un Petit Monstrou malade, il a  ENCORE complètement perdu son signal et ne savait pas du tout où il était, ça ne nous a pas beaucoup amusés ! ( on a même emprunté le même col deux fois, histoire de bien remuer l’estomac déjà dérangé de Petit Monstrou) .


Pareil  du côté de Grenoble, alors que nous étions sur l’autoroute, l’écran clignotait à force de changer de carte car Paul-Paul n’avait aucune réception et ignorait totalement  quoi indiquer.


Qu’un GPS perde sa route en plein montagne, je peux le comprendre, la liaison satellite est rendue difficile par nos superbes reliefs, mais sur un axe très emprunté comme une autoroute, ça me dépasse !


Jeudi, je vais rendre visite à une amie qui est en pleine banlieue parisienne, j’en suis malade à l’avance ! Je pense que je vais emprunter un AUTRE GPS à une copine puisque, décidément, Paul-Paul et moi, on ne s’entend pas !


Ceci dit, si la société "Paul-Paul" souhaite me fournir un GPS qui FONCTIONNE , je suis prête à écrire un article des plus élogieux à son sujet ( après vérification de la véritable utilité de l'appareil).


Qu'on se le dise :-)

NDLR : j'ai appris après publication de ce texte que la société Paul-paul avait fait un spot publicitaire en jouant avec son nom, je ne le savais pas, ça m'apprendra à zapper pendant les pubs !

mercredi 16 septembre 2009

Lettre au trésor Public

Monsieur le trésorier,


Je me permets de vous écrire aujourd’hui car cela fait deux ans que vous m’envoyez une grosse facture appelée «  taxe foncière » juste le mois de mon anniversaire. Je suis désolée de vous le dire, mais ça me donne une très mauvaise image de vous et de vos services !  Ne devriez-vous pas plutôt m’envoyer des fleurs ou des chocolats justement ce mois-ci ?


En plus, vous allez peut-être me trouver limitée, mais c’est quoi cette taxe «  foncière » ? La nommez-vous ainsi car elle ne sert foncièrement à rien ? ( oui je sais, on vous l’a déjà faite celle-ci ).


Pour vous prouver ma bonne volonté et que je ne refuse en aucun cas de payer, mais que c’est juste ce mois-là qui me dérange, je vous propose d’étudier ensemble à quel moment cette taxe serait la moins mal venue à mon domicile.


Octobre : ça ne va pas être possible puisque c’est l’anniversaire de Grand Monstrou ! En plus vos collègues du centre des Impôts essaient à ce moment là de me faire payer une taxe d’ « habitation ».


Novembre : Oupss c’est l’anniversaire de Mr Poux, je ne peux quand même pas lui offrir une taxe foncière.


Décembre : Vous avez une famille ? Des enfants ? L’arrivée du Père-Noël  est  une joie pour tous, SAUF pour les porte-monnaie.


Janvier : Impossible, je suis encore à découvert du mois précédent et je sponsorise tous les boulangers de mon quartier en gavant mes enfants de galettes des Rois (à vrai dire j’ai commencé dès Novembre mais normalement c’est Janvier…).


Février : J’ai dépensé une somme monstrueuse en cœurs, nounours et Mr Poux s’est ruiné en sponsorisant les fleuristes du coin, c’est la Saint Valentin ! Si vous ajoutez à ça le budget crêpes et Nutella...plus de sous pour la taxe foncière.


Mars : Mois difficile puisque mes deux parents fêtent leurs anniversaires et comme ils sont légèrement âgés, on ne peut se contenter des petits présents que l’on peut aisément faire à un jeune couple. ( z’avez déjà vu le prix d’un sonotone !!! ).


Avril : Tout est parti chez les pâtissiers-chocolatiers et dans les diverses sucreries amenées par les cloches (souvent synonyme de consommateurs !).


Mai : J’ai sponsorisé la jardinerie d’à côté et acheté plein de bulbes que je vais ( surement) devoir planter. Du coup, impossible de faire des heures supplémentaires pour vous envoyer un petit chèque, je passe beaucoup de temps au jardin.


Juin : Les enfants ont bien grandi malgré toutes les cochonneries ingurgitées dans l’année ( galettes, nutella…) il faut donc les rhabiller intégralement. Chouette ce sont les soldes ! désolée, encore un mois où je ne pourrais pas vous payer…


Juillet : Petit Monstrou ayant été enrhumé tout l’hiver, on va l’emmener en cure thermale à la montagne, avouez que la santé de mon petit est bien plus importante que la taxe foncière !


Août : Les enseignants sont en vacances, mais si je veux pouvoir payer mes impôts sur le revenu, je ne peux pas prendre un mois sans solde. J’ai inscrit les monstroux au «  centre aéré », j’ignore s’ils seront si aérés que ça, en tout cas mon budget s’est retrouvé très allégé…


Septembre : retour à la case départ, non seulement c’est mon anniversaire mais en plus, il faut que je paye l’assurance de ma voiture. Avouez qu’il est bien plus important de payer son assurance auto qu’une taxe foncière dont personne ne sait à quoi elle sert (et si jamais je vous renversais par le plus grand des hasards ?) !


Non, vraiment, avec la meilleure volonté possible, je ne vois vraiment pas comment je pourrai vous faire un chèque sans augmenter le phénomène de crise que nous subissons.  C’est donc par pure citoyenneté, et pour continuer à sponsoriser tous les commerçants de mon quartier, que je vous informe, Monsieur le trésorier, de mon incapacité à vous payer cette année et les suivantes.


Je suis certaine que maintenant, vous comprenez ma situation, et je compte sur votre bienveillance pour effacer mon adresse de vos fichiers.


Pestouillement !


Béalapoizon.



PS : dans un souci d’économie, et puisque vous ne payez pas vos photocopies, pourriez-vous faire parvenir une copie de cette lettre à vos collègues de la taxe d’habitation qui vont eux aussi, tenter de me dépouiller en Octobre ?

mardi 15 septembre 2009

Premier jour à l’hôpital

Après ma tentative d’évasion ratée de la nuit précédente, j’ai du admettre que j’étais «  hospitalisée » et attendre que l’on
veuille bien me soigner.


Courte nuit donc, peuplée des pets sonores et putrides de la Mamie d’à côté, avec un réveil à 6H00 pour les prises de température, tension  (tête) etc.

Distribution du petit déjeuner :  «on vous donne juste un petit café parce qu’on ne sait pas quels examens vous allez avoir aujourd’hui ».  Vous appelez ça du café ?  Je m’habille et je file visiter l’hôpital à la recherche d’un VRAI café !


« mais où allez-vous encore Mme S. la chef de service va passer vous voir ce matin, ne vous éloignez pas trop ». Très sincèrement il est à peine sept heures du matin, je doute que la chef de service, toute chef qu’elle est, soit déjà en train de déambuler dans les couloirs de son service …


D’ailleurs j’aurai le temps d’avaler l’intégralité du café soluble du distributeur, de fumer un demi-paquet de cigarettes et d’appeler trois fois chez moi pour donner mes instructions à Mr Poux avant de voir le bout de son nez !


Mes monstroux sont levés, Grand Monstrou a été emmené à l’école par Mr Poux (chouette il a retrouvé le chemin !) qui n’a pas pu aller travailler ( roo comme il doit déprimer !) car il s’occupe de Petit Monstrou. Ils ont été un peu surpris de ne pas me trouver à leur réveil, Mr Poux a très bien géré (comme quoi quand il est obligé…) et leur a dit la vérité, tout simplement : «  maman est allée chez le docteur qui a préféré qu’elle reste à l’hôpital pour qu’ils cherchent pourquoi elle a mal au ventre ».


Puisque Mr Poux est transformé en femme au foyer ( ohh la belle image mentale de Mr Poux avec un joli petit tablier fleuri), j’en profite pour lui indiquer quelques tâches à faire « absolument-ce-matin ».


10H15 je n’y croyais plus mais,voilà la Chef de service : belle femme, la quarantaine, elle a réussi, elle le sait et elle le montre. Elle est très sûre d’elle, d’abord elle est «  CHEF » ne l’oublions pas, et à entendre son ton sec et autoritaire, je suis certaine que personne ne l’oublie !


Ca commence mal, je déteste les gens trop sûrs d’eux, en plus ça fait trois heures que j’attends qu’on me soigne et surtout qu’on me RENVOIE chez moi !  Elle fait les présentations d’usage, regarde mon dossier et me demande «  je vois que vous êtes atteinte de la maladie Cœliaque, vous êtes suivie par qui ? »


«  Heuuuu par personne pourquoi ? »


C’est là que j’ai  su qu’elle devait être la mère supérieure d'un couvent hyper strict, dans une ancienne vie, car elle me fusille du regard et prend la voix de Mme Olson dans ses plus mauvais jours, pour me demander « mais enfin, comment se fait-il que vous ne soyez pas suivie ??? ». 


Rhaaaa je savais qu’on n’allait pas s’entendre, mais je vais lui claquer le bec moi à Mme «  pète-sec » ( avouez que pour une chef de gastro-entérologie le surnom est adapté !).


«  c’est une maladie incurable, il n’y a pas de médicaments, juste un régime à vie ( SIC) pourquoi voulez-vous que je me fasse suivre ? Vous avez découvert un traitement ? ( et toc !)».


NE JAMAIS PROVOQUER un docteur juste avant une auscultation ! Tout en m’expliquant pourquoi j’aurais  du creuser le trou de la sécu, en faisant chaque année, des analyses pour vérifier que je suivais bien mon régime, elle me malaxe le ventre pour trouver où j’ai mal. Elle trouve rapidement et prend un sadique plaisir à pétrir encore plus fort dès qu’elle
repère un point sensible.


Alors, ça ne va pas-du- tout ce ventre là, c’est peut-être chirurgical, ou peut-être pas, en tout cas, on DOIT me garder pour faire de plus amples examens, Mme « pète-sec » reviendra me voir  dans l’après-midi  d’ici là : repos et patience sont de
mise.


Je suis anéantie, je n’ai pas DU TOUT envie de rester là, j’appelle chez moi pour prévenir que ça n’est pas gagné pour rentrer dans la journée. Mr poux tente vainement de me remonter le moral, il y parvient finalement sans le faire exprès : il n’a rien pu faire de ce que je lui avais demandé « tu comprends, avec Petit Monstroux dans les pattes, je n’ai pas le temps ».


« Mais bien sûr mon chéri, tout le monde sait (et surtout toi maintenant ) qu’il n’est pas aisé d’être femme au foyer ( niak niak niak) ».



En attendant les examens promis, je déambule dans les couloirs, je suis même allée demander au service «  télé, téléphone » s’ils n’avaient pas un abonnement wifi pour les chambres que je puisse au moins surfer sur le net pendant que la Mamie d’à coté regarde ses séries « savonnettes ».  


En début d’après-midi, on vient me chercher avec une chaise roulante pour aller passer une échographie. Je précède dignement l’infirmier et son véhicule pour me rendre sur le lieu de l’examen. La chaise roulante me servira de fauteuil pour patienter pendant une heure trente devant le service « échographie ».
Je me suis coincé les doigts dans la roue en voulant faire ma maline et m’entrainer à faire du deux roues dans le couloir… Je souffre en silence, s’ils décidaient de me faire une radio du majeur et de l’annulaire j’en aurais pour la nuit dans ce couloir !

vendredi 11 septembre 2009

La mode ? C’est quoi ça ?

L’autre jour, je disais à mon amie Suvi qu’il n’y aurait jamais aucun article de mode sur ce blog. Et pour cause, je suis une  véritable handicapée de la mode !
Ma tenue préférée est «  jean-tee-shirt » ce qui, entre nous, reste le plus pratique pour trainer sur la moquette au milieu des playmobils, faire des châteaux de sable ou un foot avec mes monstroux.
Elle a du avoir pitié, mon amie Finlandaise, toujours au top de la mode parisienne, car elle m’a envoyé le lien de «  THE site de mode » du moment  : http://www.carolinedaily.com/index.html .
J’hallucine, il y a une rubrique où les nanas se photographient le matin pour se montrer leur tenue du jour avec tous les détails ultra importants : «  veste de Machin truc » robe achetée chez chose…ça commence mal, je ne connais quasiment aucune des enseignes qu’elles vénèrent ( si si c’est le bon mot !).
J’ai déjà bien du mal à ne plus être en pyjama au moment de partir à l’école, je n’ose pas imaginer s’il fallait me prendre en photo tous les matins avant de partir !
Oups, je n’avais pas vu, elles ne se photographient pas TOUS les matins, mais juste lors des «  défis look » qu’elles organisent sur des thèmes différents, ici : «  Ethnique chic vs Bohème romantique ». Tout un programme !

J’avoue, elles sont ravissantes, je me demande juste combien de temps je tiendrais avec la belle robe blanche sans trace de pâte à modeler, de petit suisse ou autre marque de l’amour profond que me portent mes monstroux.
Bon, je continue ma visite avec l’article du jour : « le phénomène de la  it pièce ». C’est très bien écrit, avec humour ce qui ne gâche rien,  sauf que la rédactrice en question parle d’une marinière comme du «  graal ». Mince, je croyais que le graal c’était vachement intello moi… un truc entre la recherche de soi-même et d’une force divine… PAS DU TOUT cette année c’est une marinière et pas n’importe laquelle puisqu’elle est introuvable et recherchée par toutes les «  fashionistas ». 

C’est là que je me félicite d’être vêtue comme un sac tout au long de l’année, au moins je ne suis pas obligée de courir dans toutes les boutiques de Paris à la recherche de l’accessoire du moment.
Bien que très loin de mes préoccupations actuelles , ce site me plait ! Qui sait peut-être y-a-t-il  des conseils pour  «  faire une cure de désintoxication du jean » ou encore «  se mettre en valeur alors qu’on circule en tee-shirt de grossesse depuis trois ans et demi malgré la récupération ( récente) de la taille 38 ».
Yesssss, il y a une section « débutantes»,  c’est exactement ce qu’il me faut, je clique !
Heuuuuuuuuu, soit Mr Poux a versé dans mon café un mélange totalement illégal de calmants et psychotropes, soit je suis vraiment très limitée au niveau vocabulaire ( qui a dit «  c’est ça » ?) : JE NE COMPRENDS MEME PAS LES TITRES !!!
«  la différence entre derbies et richelieux »… gné ??????
« la différence entre legging et tregging » … Mince moi qui pensait être bilingue !
«  la différence entre taille haute et taille empire » … Un rapport quelconque avec mes thuyas ?
Bon, je monte chercher mon dictionnaire et je déchiffre, excusez-moi si je ne reviens pas pendant quelques mois ( années ???), à mon niveau on ne parle plus de « débutante de la mode » mais de « nourissonne » !

mercredi 9 septembre 2009

Mr Poux cambrioleur ( Billet sponsorisé)

J’aimerais beaucoup écrire pour un (ou plusieurs) magazine(s), à condition de garder la liberté d’expression que j’ai trouvée sur ce blog. 



Ceci est mon premier (et dernier ?)  billet sponsorisé, et qui dit sponsorisation dit perte d’autonomie dans la rédaction. Je vais donc, selon les désirs de Mr Poux, relater ses exploits de cambrioleur. Ca fait une semaine qu’il me « tanne » avec ça et hier soir, il m’a promis une caisse de champagne si je le faisais ( avouez que ça vaut le coup de se forcer).


Vais-je réussir à faire taire mon côté peste pour encenser Mr Poux comme il le mérite ? ( ou comme il pense qu’il le mérite). Je relève le défi ( et je prépare ma coupe niak niak ).


Par une belle matinée de fin d’été ( ça commence bien hein ?), Mr poux et moi-même décidâmes de prendre un peu d’avance sur la préparation des bagages, en prévision du retour prochain dans notre nid d’amour. (la maison, le fouillis, la baraque, chez nous quoi).


Miséricorde ( arf, j’ai toujours voulu le placer celui-ci ), la valise rouge est verrouillée ! Saperlipopette (mot compte double) mais que diantre allons nous bien pouvoir faire ? Nous ne la fermons jamais et sommes donc totalement ignorants ( mais non pas QUE Mr Poux ) du code.


Mr Poux passe en mode «  contrarié » donc il ne faut pas lui parler  garde un calme olympien, (quel homme mes amies!), et essaie plusieurs codes. Souhaitant prêter main forte à l’homme de ma vie ( le champagne se rapproche), je suggère plusieurs codes que j’utilisais sur ma première valise. Aucun ne fonctionne, mon cambrioleur adoré (j’en fais trop ?) continue à faire défiler les chiffres.


Une quinzaine de minutes plus tard, alors qu’il sue comme un porc qu’on voit perler sur son front quelques gouttes érotiques de transpiration, un clic se fait entendre : Mr Poux sort victorieux de sa mission, il a réussi à cambrioler sa propre valise et à l’ouvrir.


Ouf il ne va pas râler toute la journée, je palis d’admiration devant tant de pugnacité et une telle réussite, je félicite l’HOMME, ingénieux ingénieur, vraiment je suis fière de l’avoir épousé deux fois.


Bon là sincèrement je pense que j’ai gagné ma caisse de champagne, mais dans le doute ( on connait toutes la mauvaise foi masculine), aidez moi chères lectrices et chers lecteurs en laissant un commentaire élogieux pour Mr Poux.


Merci pour lui :-)