samedi 28 novembre 2009

Les samedis philosophiques


Je n’ai pas l’air comme ça mais en fait je suis hyper intellectuelle, et le samedi j’aime me poser des questions EXISTENTIELLES !!
Et la question du jour, qui me tarabuste, me chauffe  les  le neurones  c’est : Pourquoi est-ce que les caleçons de bain ne sont plus acceptés dans les piscines municipales ?
Grave problème d’actualité vous en conviendrez, et comme les médias se désintéressent totalement de cette discrimination du caleçon au profit du «  moule-bite »,  je m’y colle ( heuu au sujet pas au caleçon de Mr Poux !).
Alors la version officielle, c’est que le slip de bain ( appellation politiquement correcte du Moule-B…) est plus hygiénique. J’ai beau ne pas avoir la « blontidude » de Manu, je ne vois pas en quoi c’est plus hygiénique…
Me revoilà assaillie de questions plus philosophiques les unes que les autres : un «  paquet » qui pendouille serait plus odorant qu’un « paquet » collé au corps par le slip de bain ?
 En quoi s’écraser les coucougnettes dans un slip hideux est-il plus hygiénique que de promener Popaul en liberté surveillée  dans son ptit filet de protection sous le caleçon ?
J’irai volontiers demander au curé du village qui est toujours au courant de tout, mais d’une, je ne vais jamais à la messe, de deux, il  n’y a plus de «  curé du village » mais un pauvre gars qui se tape les 7 patelins du coin en alternance au volant de sa Twingo (ne pas confondre avec le facteur).
Bref, nous sommes au point mort, on ne sait toujours pas pourquoi on nous impose ( encore un diktat…) une vue directe sur des bijoux de famille complètement écrabouillés dans leur slip de bain alors qu’ils pourraient être  dissimulés par de ravissants caleçons à fleurs.
Soucieuse de ne pas décevoir mon lectorat ( heuuu vous êtes encore là ???), j’ai décidé de poser la question dans les hautes sphères du milieu aquatique, j’ai appelé bibi phoque ma grande copine Laure Manaudou.
Nageuse exceptionnelle, sa connaissance étendue et diversifiée des équipes masculines de natation en fait la spécialiste, ce que j’ignorais c’est qu’en plus de ses qualités médiatiques et sportives, la dame est également philosophe à ses heures. Voici sa réponse, en fait ce n’est pas une question d’hygiène mais de sécurité pour les plongeurs car :
  «  burnes plaquées égalent  sécurité, nouille qui pendouille : aie aie ouiiiiiiiiiiiilllle ».
 HOURRAAAAAAAAAAAA mystère élucidé !!
Je remercie Laure Manaudou pour sa réponse claire et imagée, ainsi que vous tous qui avez eu le courage de lire ce billet jusqu’au bout !

vendredi 27 novembre 2009

Kit de survie pour milieu hostile

Mais non, je ne me suis pas inscrite à Koh-lanta !
D’abord, on n’a pas le droit d’y emmener de kit de survie ensuite, 40 jours sans chocolat autant m’euthanasier immédiatement ! Et enfin quand on voit le mal que j’ai pour allumer mon insert avec des allumettes, du petit bois et du journal, 40 jours à frotter mes silex ne me tentent pas du tout ! Sans parler de la cohabitation avec des êtres étranges et bizarres rendus fous par : la future célébrité, les cent mille euros, la faim et les petites remarques « fout-la-merde » de Denis Brogniart !
Pas de Koh-lanta donc, juste un week-end chez mes beaux- parents ! Vous l’aurez deviné, je suis ravie, déjà stressée rien qu’à l’idée d’y passer deux jours, et je prépare mon gros sac à dos, plein de choses absolument indispensables pour résister à la pression , la tension qui règne constamment là-bas.
J’avais préparé un petit descriptif des relations de mes beaux-parents avec mes enfants, mais la PEUR m’a obligée à m’auto-censurer, et à ne pas publier ce texte pourtant plein de vérités , juste au cas où Belle-Maman passerait par erreur sur ce blog, un peu aussi pour ne pas irriter Mr Poux qui est très conscient du problème mais ne serait peut-être pas ravi de le voir balancé sur le net.
Mais revenons à mon kit de survie : je vous ai déjà un peu expliqué l’ambiance des repas chez ma belle-famille avec le lynchage systématique de Beau-Papa devant tout le monde, il y a aussi le fait qu’il m’est arrivé de « brasser » un peu Belle-Maman ( mon côté Peste of course) et que maintenant elle est sur la défensive. C’est une lose-lose situation, car maintenant tout ce que je dis est interprété de travers, passé au microscope de la culpabilité et on nage tous en pleine incompréhension.
Ca peut donner des scènes très drôles, Ionesco serait hyper fier de nous, mais ça donne aussi une ambiance ultra électrique où le moindre petit adjectif mal sélectionné peut créer une explosion.
Donc, comme à chaque fois que nous rendons visite à mes beaux-parents, j’en suis malade à l’avance et si je pouvais j’emmènerai avec moi tout ma ptite maison, juste pour le réconfort.
A défaut de maison, j’ai préparé THE kit de survie :



Les chocolats : tout le monde sait qu’il y a des anti-dépresseurs dans le chocolat, j’en emmène donc pour l’humeur. Des scientifiques avertis  ( qui n’avaient rien d’autre à faire)  ont prouvé qu’il n’y avait pas assez de l’hormone du bonheur dans le chocolat pour faire effet sans en manger des tonnes : ça tombe bien j’en absorbe des quantités astronomiques ! Mr poux pense que j’ai un foie bionique, mais non c’est juste une question d’entrainement et croyez moi je suis assidue !
Le Cohobat d’angélique et le Rescue :  en cas de grosse crise ou d’agression verbale directe, je ne détaille pas vous savez déjà à quoi ça sert ( quoi vous ne lisez pas TOUS mes billets ?).
Le Maalox : absolument indispensable pour canaliser les brûlures d’estomac générées par le fait que je PRENDS SUR MOI pour ne pas râler, grogner, aboyer voire mordre !
Le lecteur MP3 :  deux fonctions possibles : me détendre en écoutant la musique que j’aime ou  m’isoler complètement en mettant le son à fond !
Plusieurs bons bouquins : Que je n’aurai certainement pas le temps de lire, puisque je serai reléguée dans le salon avec les enfants pendant que la «  vraie » famille échange les nouvelles dans la cuisine, mais ça me rassure d’emmener avec moi de quoi me cultiver un peu pendant que je m’emm … comme un rat mort !
La trousse de maquillage : Suite au conseil de super copine : « mets du rouge à lèvres ça te redonnera le sourire » ( meuhh non pas le sex toy !) et puis si je suis maquillée, ça se voit moins que je fais la gueule
( non ? z’êtes sûrs ?).
 Les bonbons :  Si jamais Belle-Maman décide encore de nous mettre au régime ! Elle doit peser environ 42 kilos mais c’est une obsédée du surpoids ! Je me souviendrai toute ma vie, lorsque, en vacances pour une semaine en France alors que nous vivions aux Etats-Unis elle nous avait servi du poisson et des carottes pour nous faire maigrir ! Il faut savoir qu’aux USA ce qui manque aux Français c’est la bonne bouffe : charcuterie, fromages, et la bonne cuisine française… Lorsqu’on rentrait en vacances, on se jetait sur le premier pot de rillettes venu, qu’on accompagnait de saucisson bien gras et bien sûr de «  fromage qui pue ». Alors bon, faire 9000 km en avion pour manger du poisson bouilli, ça fait pas envie…ni plaisir !
L’atarax : à n’utiliser qu’en cas de grosse crise, conflit ouvert ou crêpage intense de chignons. Il faut savoir que la dernière fois que j’ai absorbé un demi-comprimé de ce truc j’ai plané tel un zombie pendant deux jours entiers. J’ai servi un biberon de café à Grand-monstrou, j’ai manqué mettre le feu à l’appartement parce que j’ai réchauffé une boite Tupperware directement sur les plaques électriques, et j’ai tenté de serpiller la salle de bain au canard WC… Bref, en dernier recours, je prévois d’en avaler deux comprimés, Mr Poux me « rangera » dans la voiture pour le week-end  et me ranimera lundi matin pour emmener les monstroux à l’école !

Voilà, je suis prête !
-« ohhh zut, regarde chéri, il pleut, t’es sur qu’on peut rouler sous cette pluie battante ? Il vaudrait peut-être mieux reporter…. »  ( à l’été par exemple niak niak niak )


jeudi 26 novembre 2009

Grosse colère … le retour !



Ce livre qui était devenu notre livre de chevet il y a deux ans pour Grand Monstrou, est de nouveau d’actualité pour Petit Monstrou et ça tombe bien il l’adore !
Robert, le petit héros du livre a passé une si mauvaise journée, il est si contrarié que d’un seul coup il évacue  dans un cri une immense colère qui devient un vilain bonhomme rouge.  Au début ça l’amuse beaucoup de voir sa colère tout saccager dans sa chambre, jusqu’à ce que… le monstre rouge casse aussi son jouet préféré.  Du coup il répare les dégats, remet un peu d’ordre et se calme jusqu’à enfermer sa colère dans une boite.
Depuis son entrée en petite section, Petit Monstrou aurait tendance lui aussi à avoir de grosses colères, bien fatigantes pour tout le monde. Je réalise que Grand Monstrou a eu la même période pénible ( en petite section aussi , tiens, si ça se trouve ce sont les enseignantes qui les énervent, les contrarient à longueur de journée,  niak niak niak ) et que ça va passer. En attendant il faut bien trouver une parade à ces crises qui n’en finissent plus, ces cris, ces hurlements et cette attitude incontrôlable qui me gâche un peu le plaisir de retrouver mon petit monstrou après sa journée d’école.
J’ai donc ressorti l’album de Mireille d’Allancé, expliqué à nouveau que l’on pouvait se sentir en colère pour de multiples raisons, MAIS qu’il ne fallait pas la laisser devenir trop grosse comme Robert et là : ai-je seulement imaginé les bulles au dessus des tête de mes enfants «  et gna gna gna » parce que je les gonflais grave avec mes morales à deux balles ?
Même pas besoin de bulle , la réponse de Petit Monstrou fut immédiate  «  ma colère à moi elle ne casse rien »
«  détrompe toi mon chéri, elle nous casse les oreilles à tous, je pense que même le papy, sourd comme un pot de l’autre bout du village, t’a entendu hurler »
Et puis pour tout dire, ça commence à me casser AUSSI les pieds d’entendre sa maîtresse me dire «  oui tout s’est bien passé, il est charmant, câlin, coquin… et qu’est-ce qu’il parle bien ». Certes, ça fait plaisir à entendre, mais lorsque systématiquement, à l’arrivée à la maison le petit «  charmeur » se transforme en furie vociférante et capricieuse ça finit par énerver.
On a bien cherché une boite pour enfermer la colère, mais rien n’était assez grand ( c’est qu’il en a gros sur la patate mon Petit, dur dur d’avoir trois ans et demi !), alors j’ai craqué…
Lâchement j’ai expliqué que la maîtresse était là AUSSI pour les colères, qu’il pouvait extérioriser ses angoisses, ses doutes et ses peines en classe aussi.  Après tout les enseignants sont payés pour ça,  ( pas assez je vous l’accorde) après tout les classes ne sont pas surchargées du tout ( 27 dans la classe de Petit Monstrou : SIC ) et puis zut à la fin, moi aussi je voudrais retrouver mon petit garçon charmant.
Et bien NON : à l’école, Mossieur est tout sourire… Les colères me sont exclusivement réservées ( ouf y’en a aussi pour Mr Poux).
Dois-je me sentir flattée ? Allo Françoise Dolto ?


mercredi 25 novembre 2009

Archive du jour : Lettre à ma banquière

Un peu occupée ces jours-ci, entre la lutte contre les vilains virus qui trainent et d'autres projets en cours... je remets un petit texte de l'ancien blog... toujours pour les nouveaux venus en m'excusant auprés de ceux qui l'ont déjà lu...

Lettre à ma banquière

Madame,



Voilà bientôt deux ans que vous m’avez accordé d’office l’accès à la «  réserve d’argent »  à
taux d’intérêt que vous appelez «  préférentiel » mais que je considère comme prohibitif ( je sais la sémantique ne va pas avec l’arithmétique quoique dans ce cas…).


Voilà aussi deux ans que chaque mois vous imprimez une feuille de papier A4 pour me dire que je n’ai PAS utilisé cette réserve, que mon solde est de zéro, et les intérêts de zéro…bref je ne dis pas que vous parlez pour ne rien dire mais presque…


Deux ans que chaque mois vous dépensez une enveloppe pour m’envoyer ce relevé de compte qui ne comporte que des zéros, deux ans que chaque mois vous payez l’expédition dudit relevé.


Alors aujourd’hui , en bonne citoyenne, j’ai  un peu pitié, et je vous propose de ne plus polluer ma boite à lettres avec ce genre d’envois. Je vous propose de garder pour vous le papier et l’enveloppe, vous ferez ainsi un petit geste pour l’environnement.

Enfin je vous remercie de me verser chaque mois le montant du timbre que je vais vous faire économiser puisque de toute façon sans  mon intervention vous auriez continué à m’écrire pour RIEN !


Veuillez recevoir Madame… l’assurance de ma considération pestouillesque.
 
Béalapoizon





lundi 23 novembre 2009

Un commando de nettoyage !

La semaine dernière, Mr Poux était en déplacement, avant de partir, il avait fait la morale aux monstroux ! pas de caprices, pas de colère (takakroire), et surtout « vous aidez Maman qui sera toute seule pour tout faire » ( humm comme d’habitude mais chuuuut ne cassons pas tout de suite ce beau discours ).

Du coup mes monstroux étaient très motivés et ils voulaient nettoyer quelque chose, de préférence la table basse qu’ils avaient déjà « nettoyée » à plusieurs reprises.
Il faut dire que ça fait environ 8 ans que nous possédons cette table basse et 7 ans et 10 mois que je m’en mords les doigts ! Quelle mouche m’avait piquée d’acheter une table basse avec un plateau en verre ! C’est constamment plein de poussière, particulièrement en Californie où le soleil donne quasiment tous les jours.
Imaginez la même table posée juste devant la cheminée : même combat, (le soleil en moins) : poussière et re-poussière.
Si vous ajoutez à ça que, depuis l’arrivée des Monstroux, notre beau plateau en verre a été entouré d’un immonde caoutchouc en plastique beige (pour protéger les ptits cranes fragiles) et ensuite recouvert d’une multitude d’empreintes de petites mains : Je HAIS cette table.
Mais là j’avais un commando de choc sous la main : ultra motivés, chacun son éponge à la main ils ont frotté, récuré, refrotté la table jusqu’à ce qu’elle brille, en scandant leur slogan du moment « ça va barder pour la poussière ».
Je ne sais plus lequel des deux à inventé cette expression, mais comme j’ai eu le malheur d’en rire, c’était parti pour le « quart d’heure ménager » en répétant/criant/hurlant la fameuse phrase. Soit dit entre nous, si la poussière avait vraiment peur des cris, j’aurais l’un des intérieurs les plus nickels de France vu les puissantes cordes vocales de mes monstroux. Malheureusement il n’en est rien, ou bien heureusement, parce que je me mettrais peut-être à crier aussi !
Dans leur enthousiaste « guerre à la poussière » les voici partis dans le salon à donner des ptits coups d’éponge par-ci par-là en me demandant de « rincer » ( comprendre remouiller) leur éponge environ toutes les 45 secondes).
Bien entendu pendant que je rince les éponges et canalise le commando pour éviter qu’on ne récure aussi mon ordinateur, le linge que je viens de plier, les livres de la bibliothèque : je n’avance pas d’un pouce dans mes activités mais mes monstroux sont fiers comme des bars-tabacs ( je n’ai jamais compris cette expression mais j’ai toujours voulu la caser pour copier Shalima !) : Ils m’ont aidée et ils ont « complètement tué » la poussière.
Chouette chouette demain on fera les vitres :-)

dimanche 22 novembre 2009

Une main malheureuse



Mais non, ceci n’est pas un blog de foot, je ne vais donc pas m’étendre sur le geste hyper sportif de Thierry Henry, ni sur le fait que c’est le moment où jamais pour lui de se rouler par terre en braillant ( comme le font tous les « fous-teux »)  car là vraiment c’est : la HONTE !
Non, sur cet événement qui va certainement redorer le blason de la France, je ne dirai qu’une seule chose : vive le sport !
En parlant de «  main malheureuse » je voulais juste évoquer la prochaine interdiction par décret de donner une fessée à nos enfants. Qu’on soit bien d’accord, je le disais encore récemment ( Mr Poux et la discipline), je suis persuadée que la fessée n’a rien de pédagogique et qu’elle est plus utile aux parents qu’aux enfants. MAIS,  à moins de les frapper violement à coup de ceinturon ( ou autre ustensile prisé dans les générations précédentes) , une tape sur la fesse n’a jamais traumatisé personne ( sauf si vous êtes dans le métro et que c’est un inconnu à l’œil lubrique, la bave aux lèvres qui vous l’administre, là vous avez le droit de répondre !).
Bref, ce matin je vais râler très fort contre Madame Edwige  Antier qui souhaite s’immiscer dans nos chaumières et nous interdire de donner une fessée de temps en temps. Toute pédopsychiatre qu’elle soit, personnellement si j’avais eu besoin de son avis je serais allée consulter.
Est-ce encore le modèle américain qui frappe ? Pourquoi est-ce qu’on ne reproduit que les erreurs du géant aux pieds d’argile ? ( fast-food, obésité, laxisme dans l’éducation, violence).  Je tiens à signaler que là-bas, « l’enfant-roi »,  ils sont en train de s’en mordre les doigts. Parce que, non seulement on n’a pas le droit de fesser son enfant, ni de lui crier dessus mais ils ont également  instauré un système de dénonciation très  actif qui ne saurait tarder à être implanté en France. N’importe qui peut appeler les services sociaux s’il considère que vous avez disputé votre enfant trop violemment. En clair, le jour ou vous voulez enquiquiner vos voisins, hop un ptit coup de fil aux services sociaux et zouuuu ils se prennent les visites  de vérification les enquêtes etc. Mais surtout ça donne des gamins qui feraient n’importe quoi pour attirer l’attention et obtenir le NON ferme et définitif dont ils ont tant besoin pour se développer.
Loin de moi l’idée de faire l’apologie de la fessée, chaque fois que j’y ai cédé, j’ai eu un petit pincement au cœur qui me soufflait que ce n’était PAS la bonne solution. Je me souviens lorsque, enceinte de Grand Monstrou j’avais adopté de grands principes : «  je ne crierai pas sur mon enfant, je ne donnerai jamais de fessée ».
Ratééééééééééééééééé !  Alors histoire de ne pas être archi-déprimée tout de suite parce que je suis une mauvaise mère, j’assume et je me range derrière mon patrimoine culturel qui dit que ça n’a jamais traumatisé personne. Si j’avais grandi en Finlande, donner une fessée ne m’aurait même pas effleuré l’esprit car là-bas non seulement c’est interdit mais ça leur semble inconcevable de «  lever la main sur un enfant ».
Dis comme ça, ça fait froid dans le dos non ?  Vous ne saviez plus comment vous faire respecter/entendre par votre progéniture, la « chose » se roulait par terre avec des hurlements dépassant le mur du son en vous bourrant de coups de pieds, vous avez craqué et «  levé la main sur lui »…  Qu’est-ce vous venez d’apprendre à la chair de votre chair ? La prunelle de vos yeux ?
Heuuuuuuuuuuu que vous n’êtes pas un robot mais juste une personne, humaine et limitée ( très ?). Et là, sortez vite l’argument choc avant de passer pour une couillonne «  ouais mais des fessées, j’en ai reçu et regarde, j’suis pas traumatisée » !
La preuve qu’on n’est pas très clair à ce sujet, c’est qu’on ne supporterait pas que l’enseignante de notre enfant lui administre une fessée. Et pourtant, la pauvre dame passe l’intégralité de sa journée avec trente monstres en puissance, tous élevés de manière différente,  tous livrés avec les options : caprice, colère, insubordination, insolence etc.
Donc si les enseignantes parviennent à dompter 30 monstres sans les frapper, peut-être que nous avec un, deux ou trois à la maison on devrait pouvoir y arriver…
Très certainement, mais si le débat est fort intéressant c’est le côté «  décret » qui me gène…Parce que très bientôt je ne serai plus maitre chez moi, je n’ai déjà plus d’ampoules qui éclairent, parce qu’elles consommaient trop, je me caille toute l’année parce qu’on a «  bloqué » mon thermostat à des températures adaptées aux économies d’énergie… Voilà qu’on va me dire ce que je peux ou ne peux pas faire avec mes Monstroux ?!?
Vous allez voir que bientôt, sous prétexte de santé et d’équilibre on va nous imposer les choix de nos légumes : Carottes le lundi, Brocolis le mardi…
«  Allo Madame l’assistance sociale ? Je voudrais vous signaler que  la famille X n’a pas servi de soupe de poireaux ce soir mais des frites roooo ».  
Pim-Pom Pim-Pom arrivée de la brigade du légume (j’ai pas dit DES légumes )
«  Madame, vous avez gravement compromis l’équilibre alimentaire de vos enfants, veuillez me suivre, vous écopez d’un mois de régime sec chez Weight Watchers ».
Et au fait, Mr Regard l’époux de cette chère Edvige Antier, il n’aurait pas détourné les fonds d’une association pour l’enfance  parce qu’il a reçu trop de fessées ? A moins que justement, il n’en ait pas reçu assez…
Allez savoir !




jeudi 19 novembre 2009

L'avis de Mr Poux

Parfois à la sortie de l’école, je rencontre les copines, régulières lectrices de ce blog et très souvent elles me demandent « roo là là mais il ne dit rien Mr Poux avec tout ce que tu racontes sur lui ? ». Ou alors ce sont les maris de ces copines, qui ont lu par-dessus leurs épaules et se montrent solidaires avec mon Poux et par conséquent très choqués de tout ce que je lui « mets ».
Rassurez-vous Mr poux a beaucoup d’humour et même s’il n’apprécie pas tous mes textes, il me laisse une entière liberté d’expression ( en même temps je ne lui demande pas vraiment son avis).
En plus, l’été dernier il a rencontré tout un groupe de lectrices lors d’une fête chez SuperCopine et elles ont toutes dit qu’il était formidable ( et pourtant elles n’avaient pas bu !). Il s’était donc inscrit sur l’ancien blog sous le pseudo « Mr Poux est formidable ».
Il nous arrive de rire ensemble de la manière dont j’ai décrit un événement, qu’il n’avait pas du tout analysé de la même manière (l’éternel décalage Martien/Vénusienne…), et surtout, depuis dix ans que nous sommes ensemble, il SAIT que je suis une peste ! Ce n’est pas comme si je l’avais pris en traitre et que je lui avais caché cet aspect de ma personnalité ! D’ailleurs il n’a rien à m’envier, il peut se montrer véritablement « pestouillon » à ses heures et je m’en félicite ! Il dit que c’est uniquement pour mieux me « supporter » mais je sais qu’il avait déjà de grandes capacités (sinon je ne l’aurais pas choisi lui !).
Il faut connaitre ses limites et ses atouts, je suis une piètre femme d’intérieur, mais râler est quelque chose que je fais très bien, et bien qu’il aurait certainement préféré le contraire, Mr Poux s’y est habitué.
Et puis le plus grand reproche que je lui fais dans tous ces textes c’est surtout son absence pour cause de « workaholism » ( contraction entre work : travail et alcoholism : je ne vous ferai pas l’offense de traduire).
Quand on reproche à quelqu’un son manque de disponibilité, n’est-ce pas parce qu’on voudrait passer plus de temps avec lui ?
N’est-ce pas, parce qu’on aime très fort cette personne et que l’on voudrait faire plus de choses avec elle? ( mais non pas QUE des trucs sexuels rooo).
En fait ce blog est quasiment une longue déclaration d’amour à mon Poux ( et à mes Monstroux), et puis ne dit-on pas « qui aime bien châtie bien » ?

Viendriez-vous aussi souvent lire mes bêtises si je faisais chaque jour, l’inventaire des innombrables qualités de « Mamour » ( rooo la tête qu’il ferait si jamais je l’appelais comme ça un jour !) ?
Pensez-vous qu’on doive créer un comité de soutien à Mr Poux ? ( Je précise qu’il accepte tous les dons : boites de Kleenex, martinet pour tenter de me discipliner, chèques, paiement par CB, et sex toys of course !)

mercredi 18 novembre 2009

Un rouge à lèvres un peu spécial…


Pour mon anniversaire, j’attendais avec grande impatience le paquet de Super Copine, car elle m’avait dit «  surtout ouvre le lorsque tu seras seule ».
Après une petite blague du centre de tri, le paquet tant attendu est enfin arrivé, un jour d’école (et donc de travail pour Mr Poux)  : OUF j’étais donc seule et je pouvais l’ouvrir sur le champ. J’y ai d’abord découvert la superbe tasse «  femme au foyer désespérée » que vous avez pu admirer dans le texte d’hier, et un petit paquet rose  étiquetté  «  à n’ouvrir que si tu es seule ».

Je fus très surprise, limite déçue d’y découvrir un rouge à lèvres…D’abord le rouge «  pétant » ne me correspondait absolument pas, ensuite, je ne voyais pas pourquoi je ne pouvais pas sortir un rouge à lèvres d’un paquet cadeau devant mes trois hommes. C’est lorsque je l’ai sorti de l’emballage qu’un doute a germé dans mon esprit ( qui a dit tordu ?), «  qu’est-ce qu’il est lourd pour un rouge à lèvre , et un peu gros je dois avouer » …
Titillée j’ai tourné pour faire sortir le bâtonnet de rouge et là : BRRRRRRRRRRRR
«   Sainte Peste , sauvez-moi : ce rouge à lèvres est hanté »
 Réponse immédiate de Sainte Peste ( ben oui j’ai sa ligne directe) «  mais non gourdasse c’est un sex-toy ! » ( vous remarquerez qu’en France on ne parle jamais de «  jouet sexuel » mais de sex-toy.. ça fait mieux !).

Trop forte Super Copine !! Lasse de mes complaintes sur Mr Poux qui est constamment dans son boulot, Super Copine avait trouvé LA solution pour occuper mes longues soirées d’hiver !
J’en arrive à regretter de ne pas avoir de «  vrai » travail car ce sex-toy se glisse si facilement dans un sac à main que je m’imagine aisément quitter une réunion soporifique pour aller me faire un ptit plaisir sous prétexte de me repoudre le nez !
Ceci dit, il ne faut pas revenir trop troublée à la réunion, et sortir le mauvais rouge à lèvres devant tout le conseil d’administration de la société dont on risque fort d’être remerciée ensuite !
Contrairement aux dires de mes amies de Chambéry je n’ai donc pas besoin de trouver une solution pour faire des cochonneries avec mon ordinateur portable, je suis désormais équipée…
Reste à tester l’objet… Je vois déjà vos regards lubriques, même si je le teste un jour, ne comptez pas sur un rapport dans ce blog, bande de cochonnes !!! ( je pense spécialement aux deux Cécile qui se reconnaitront !)
Est-ce que vous croyez que ça va déranger Monsieur poux et ses ronflements ? Est-ce que si je fais ça, à côté de lui sur le canapé, il va se rendre compte :
1/ que je suis là ?
2 / qu’il y a peut-être un créneau pour «  conclure » ?


Pas la peine de réclamer dans les nombreux commentaires que vous ne manquerez pas de faire, vous n’en saurez jamais rien, vous n’avez qu’à vous acheter vos propres sextoys ! Ou trouver une SuperCopine aussi  géniale que la mienne, qui vous les enverra !



mardi 17 novembre 2009

J'irai bien me recoucher !


C’est une pluie battante qui m’a sortie de rêves étranges et bizarres. Le genre de tempête qui fait qu’on éteint son réveil et qu’on remonte la couette. Mais non, j’ai pris mon courage à deux mains entre deux doigts ( c’est vous dire s’il était mince) et je me suis levée.
Petit Monstrou était déjà réveillé, je l’ai supplié de me laisser prendre au moins une tasse de café avant de s’agiter, je lui ai servi son chocolat au lait et je suis partie avec mon café, mon ordi pour les 2 mn qu’il m’avait royalement accordées.
Je n’ai effectivement pas trainé car je ne sais jamais ce qu’il va inventer et j’ai bien fait !! Monsieur avait ouvert en grand toutes les portes-fenêtres du salon pour « faire de l’air ». J’ai respiré un grand coup le bon air bien frais et pris sur moi pour ne pas m’énerver tout de suite, en expliquant qu’en effet il était excellent d’aérer la maison, juste pas à 7H15 du matin quand le chauffage fonctionne.
Ensuite a commencé une heure trente de négociations en tous genres et de guerre ouverte avec Petit Monstrou qui a été absolument INFECT ! Je devrais être fière, celui-ci sera un vrai « pestouillon » vu les capacités qu’il a déjà, mais sincèrement, là, ce matin, l’agacement l’a emporté sur la fierté de Maman.
Négociation pour s’habiller ( non tu ne peux pas aller à l’école en pyjama), pour déjeuner ( non, ta pomme n’est pas un rasoir, ne la frotte pas sur tout ton visage), pour se brosser les dents ( essayez un peu de brosser les dents d’un enfant qui garde la bouche fermée), pour mettre les chaussures et même pour emmener « doudou et Papoum » à l’école.
A la fin, j’ai cessé de négocier, d’expliquer, de jouer à la wonder Mommy, j’ai enfilé mon costume d’autocrate, hurlé bien fort et imposé ma loi… J’ai déposé tout mon petit monde à l’école ( alléluia !), en bénissant Sainte Peste qu’on soit mardi et non pas mercredi. Bonnn la terreur est avec sa maitresse adorée, avec qui il est « charmant » ( SIC), "coquin" ( reSIC), je vais repartir du bon pied et vaquer à mes occupations .
Mais le résultat de tant de conflits est là : il est 9H10 et je suis déjà épuisée, horripilée, énervée, stressée… Je suis rentrée dans une maison où le petit déjeuner est resté quasi intouché sur la table (adieu bonnes résolution de partir avec une table propre) , où des piles de linge propre et sale m’attendent, où les playmobils ont organisé une boom dans le salon avec Grand Monstrou pendant que je gérais les caprices de Petit Monstrou ( bon sang mais pourquoi ai-je tout ramassé hier soir ?).
Il fait si gris que j’ai du allumer le salon, et là je me dis : j’irai bien me recoucher ! Ca fait bientôt 5 ans que j’en entends des vertes et des pas mûres sur les femmes au foyer qui se la coulent douce, qui ont tout leur temps etc. ( N’est-ce pas Céline ?). Pourquoi ne pas entrer de plein pied dans le stéréotype, oublier le linge, le ptit dèj et autres réjouissances du jour et filer sous ma couette avec un bon bouquin ?
Non, je ne vais pas y arriver, j’ai une meilleure idée, je vais me faire couler un bon bain chaud et me DETENNNNNDRE. Depuis deux ans que nous sommes arrivés dans cette maison, je donne des bains tous les soirs (ou presque) mais je n’en ai jamais pris un seul (n’en concluez pas que je ne me lave pas !). Le hic c’est qu’à partir de 9H00 le chauffage s’arrête et la température de la maison descend doucement jusqu’à ce que je fasse un feu. Mais là, non j’ai la flemme de vider l’insert, d’aller chercher du bois, de balayer ensuite toutes les cochonneries ramenées avec le bois…
Non il faut que je me chouchoute tout de suite ! Un ptit bout de chocolat peut-être ? Même ça, ça ne me tente pas, l’heure est grave !
Tiens ce qu’il faudrait c’est que je fasse un peu de gym avec la musique à fond, histoire d’évacuer tout mon stress et de signaler à mes abdominaux qu’ils sont censés bosser un peu ( EUX !). J’ai retrouvé récemment mon DVD de gym « Pilate », je l’ai posé délicatement à coté du lecteur DVD, mais ce coquin n’a jamais eu l’idée de sauter seul dans le lecteur et de se mettre en marche. Du coup, j’ai l’abdo mou et la cuisse flasque, les seules chose que je muscle sont mes jolis petits doigts sur mon clavier et tout de même, mes biceps parce que la corvée de bois, ça marche du tonnerre pour eux !
Bon, mais là pour la gym, ça ne va pas être possible, j’ai mal au dos, j’suis raplapla et surtout absolument pas motivée !
Ca m’eneeeerve encore plus d’être molle comme ça, de n’avoir encore rien commencé, de n’avoir envie de rien : gare, la déprime de Novembre est proche.
Je ne peux même pas appeler Super Copine, elle bosse et surtout je lui dirai quoi ? « ça va pas trop, mais y’a pas de raison ? »

Alors aux grands maux, les grands remèdes : Je mange une pomme ( vitamines, fibres etc) et une clémentine ( même combat), je me fais un ptit coktail zen : une ampoule de Cohobat d’Angélique pour retrouver ma sérénité, une pastille de « rescue » de fleurs de Bach  , j’ai ouvert mon Youtube perso avec toute la daube des années 80 de ma playlist et surtout je suis posée devant ma lampe de luminothérapie : mon ptit soleil perso.
Chaque automne c’est la même chose, particulièrement depuis que j’ai vécu en Californie ou le soleil est présent 350 jours sur 365, je manque de soleil et j’ai tendance à voir tout en gris. Du coup l’an passé Mr Poux , (pris de pitié, ou ne voulant plus supporter mon humeur de chien dans ces cas-là) m’a offert une super lampe, devant laquelle il suffit de rester trente minutes pour prendre sa dose de soleil.
Oubliés linge, aspirateur et humeurs des Monstroux, je profite de mon immobilité pour avancer sur mon projet du moment, pour recopier les archives de l’ancien blog sur celui-ci, pour lire ceux des copines… Et devinez quoi, je vais peut-être même insérer le DVD de gym dans le lecteur pour aller me secouer un peu tellement ça m’a fait du bien cette dose de soleil.
Et vous ? Vous faites quoi quand vous êtes raplapla ?

lundi 16 novembre 2009

Y-a-t-il un Géotrouvetou dans la salle ?


Dans ce monde de surconsommation, un monde ou l’on épuise les ressources de notre terre, où l’on nous dit qu’il faut consommer toujours plus, ET économiser l’énergie. J’ai enfin trouvé LA solution pour réduire ma consommation et ma facture d’électricité sans m’attirer les foudres des voisins à cause de l’éolienne géante de mon jardin : Une machine à décibels !
Je ne sais pas ce qu’il en est pour les Mamans qui ont des filles, mais les garçons qu’est-ce que c’est bruyant !!!
Entre les grognements de dinosaures, les hurlements quand ils jouent aux pompiers, sans compter toutes les imitations d’animaux divers dont est friand mon Grand Monstrou en ce moment :  je rêve d’être testeuse chez Quiès !
«  Mais Maman, tu ne comprends pas, c’est normal de crier, les dinosaures quand ils se battent ils font du bruit ». ( on nous aurait menti ! l’extinction des dinosaures est en fait due à l’explosion de leurs tympans !)
Vu que le son se déplace (moins vite que la lumière certes), il doit forcément générer une énergie... voici donc ma solution pour devenir riche (et célèbre of course) : construire une machine qui récupère l’énergie des nombreux  décibels qui traversent mon salon chaque après-midi pluvieux.
Il y a juste un petit hic… je suis absolument incapable de monter un moteur (ne riez pas, vous non plus !) et encore moins un «  capteur de décibels ».  Mr Poux a beau être ingénieur, ce n’est pas son domaine. GARGLLL  moi qui me voyais déjà  demander comme certains la nationalité Suisse pour mieux y planquer mes deniers ( « j’oublierraiiiiii ton noooommm »)!
Une seule solution : retrouver le géotrouvetou des « Mickey parade » de mon enfance, ce gars un peu farfelu qui inventait toutes sortes de machines, déjà écologiques à l’époque.
Imaginez un capteur de décibels installé dans une cour d’école, sur le plafond d’une boite de nuit, une machine un peu comme celle du film «  monstres et compagnie » mais pour les cris. Ce n’est pas du développement durable ça ?
En attendant, je vais écrire de ce pas à Monsieur «  Doliprane » parce qu’à mon avis, mes monstroux devraient bénéficier d’un grand nombre de stocks options du labo  juste parce que, depuis leur arrivée, Mr Poux et moi avons triplé nos « ingurgitations » d’antalgiques anti maux de tête.

vendredi 13 novembre 2009

Tous des chochottes ?

Je ne sais pas pourquoi mais j’ai bien l’impression que je ne vais encore pas me faire des amIS avec ce texte…En même temps je suis certaine que bien des dames se reconnaitront ou du moins reconnaitront leur époux, fils, collègue…
Inutile donc, de dire que toute ressemblance avec des personnes existant ou ayant existé est purement fortuite, vous ne me croiriez pas !
Grand Monstrou est patraque, il avait au moins 37,8 ce matin, une excellente excuse pour rester au chaud à la maison avec moi, car qui dit température au réveil dit fièvre le soir… Ce qui est surprenant (est-ce vraiment le bon adjectif ?) c’est qu’il est tout à fait capable d’organiser une bataille de playmobils avec son frère mais que, dès que je le regarde il est tout « sloumpy-sloumpy ». (Cf : Claude Ponty).
Après avoir accompagné Petit Monstrou à l’école, mon grand malade était EPUISE, au point d’avoir besoin de se reposer sur le canapé, avec « s’il te plait Maman chérie » une petite vidéo. Pas de chance, ici la télé souffre d’une incapacité à s’allumer le matin mais comme j’ai quelques des tonnes de trucs à faire, j’ai EXCEPTIONNELLEMENT ressuscité l’appareil .
« Mossieur » est donc vautré allongé sur le canapé, sous une couverture et gobe devant regarde l’âge de glace 3. Ca m’arrange bien, je vaque à mes occupations, en commençant pas mon cheeeer aspirateur.

« Mais mamannnnnnnnnnn j’entends rien avec l’aspirateur »… SGROUMPFFFFF « désolée mon chéri, pendant que certains font du lard sur le canapé, y’en a qui bossent.. ».
Je travaillerais volontiers sur mes projets du moment mais comment se concentrer avec un mammouth et un paresseux ( la bestiole du film, pas Grand monstrou, rooo ) qui me crient dans les oreilles toutes les deux minutes.Nous arrivons à un compromis, il met en pause le temps que je finisse l’aspirateur et je promets de ne pas chanter à tue tête mon répertoire des années 80 pendant que je passe la serpillère ( giiirrrllss just want to have fuuuuuuun tadadaaaaa ).
Je remercie mon Grand Monstroux de tant de compréhension et de mansuétude à mon égard ( SIC) et je note mentalement que d’ici quelques années il sera prêt pour passer, à son tour, l’objet bruyant pendant que MOI je serai sur le canapé.
Le pauvre enfant est affamé (ben quoi ça creuse l’hyper-activité sur le canapé), pas de pot, je suis une vilaine Maman (mais j’assume) je n’ai pas de gâteau plein de cochonneries mais des quartiers de pomme pleins de vitamines ( et certainement de pesticides…) à lui fournir. L’avantage qu’il soit à l’article de la mort c’est qu’il n’a presque plus la force de râler, et grignote sa pomme à défaut d’autre chose.

Je ne peux pas lui jeter la pierre, il ne fait que suivre l’exemple de son père qui est mourant au premier éternuement ! L’autre soir, Mr Poux m’a même disputée car je n’avais pas vu au premier regard qu’il était bouillant de fièvre et perclus de courbatures. Et oui je dois admettre que malgré mes innombrables qualités, je ne suis pas voyante, et surtout mon chéri :
« ça fait deux semaines que tu tires une tête pas possible parce que tu es débordé de boulot ! Je n’ai pas fait la différence entre la moue du « concentré » à qui il-ne-faut-pas-parler-parce-qu’il-réfléchit et la moue de l’homme malade, affaibli, par une très très vilaine rhinopharyngite (au moins la rhino du siècle qui va détrôner la grippe A et tous les autres maux de la terre) ».

Ca me rappelle le petit copain de mon amie d’enfance (devenu son mari ,ce qui est la preuve qu’il a survécu). Dès qu’il avait mal à la tête, personne ne devait plus faire de bruit ou lui parler car il avait très certainement un anévrisme au cerveau. Lorsqu’il avait mal au ventre, c’était le cancer de l’intestin qui le frappait, ce qui à 25 ans est tout de même particulièrement rare. Au moindre bobo, il nous trouvait une explication médicale des plus drastiques et nous avions bien du mal à ne pas rire ouvertement de ses diagnostics farfelus.
Et c’est là que je vais perdre définitivement les rares lecteurs masculins de ce blog, en demandant : est-ce que vous êtes tous des chochottes ? Comment se fait-il que le monde s’arrête de tourner si vous avez la moindre petite quinte de toux ?

La dernière fois que j’ai eu la grippe (ok c’était pas la A, alors c’était rien !), j’ai conduit plus d’une heure dans les bouchons de Los Angeles, passé un entretien d’embauche et obtenu le poste (Je n’ose pas imaginer mon salaire si j’y étais allée sans fièvre !). En rentrant chez moi ( encore une bonne heure de bouchons), j’ai préparé les bagages et enchainé sur une nuit de vol pour Miami avec bien sur, un changement d’avion en plein milieu de la nuit et une course effrénée dans l’aéroport pour changer de terminal.
Combien de Mamans continuent de s’occuper de leurs enfants avec la grippe, la fièvre, une bronchite ? Combien de Mamans vont travailler en étant souffrantes parce qu’elles ont utilisé tous leurs jours « maladie » pour garder leur enfant malade à la maison ?
Je crois qu’on le sait toutes : les femmes sont plus fortes, plus résistantes que les hommes.
Mais alors, pourquoi leur avons nous accordé l’égalité ? oups, pardon ce sont eux qui nous l’ont royalement donnée ! Faut-il vraiment dire merci ?

mercredi 11 novembre 2009

Monsieur Poux et la discipline…


Lorsqu’il est fatigué, Grand Monstrou a tendance à passer ses nerfs sur nous tous, verbalement  pour son père et moi et physiquement pour son frère qui se fait pincer, frapper et j’en passe.
Comme donner une fessée pour expliquer qu’il ne faut pas frapper est un peu limite on envoie Grand Monstrou au coin ( désolée Belle-Maman je n’ai toujours pas compris comment je démontre qu’il est interdit de frapper en frappant mon fils…).
 Attention, je ne suis pas en train de dire qu’on ne donne jamais de fessée, mais je reste persuadée que les fessées soulagent  plus les parents qu’elles n’apprennent quoi que ce soit aux enfants. On s’est toutes dit à un moment ou à un autre : «  Purée que ça fait du bien ! » ou encore «  celle-ci tu la cherchais depuis des heures, là c’est fait ». Quoi pas vous ?
Si Grand Monstrou hurle à la mort dès qu’on le touche, genre on vient de lui arracher la moitié du postérieur ( fort heureusement il n’a pas le numéro de tel de la Dass), Petit Monstrou lui, fait de la résistance, il prend son regard contrarié, serre les fesses mais ne nous fera pas l’honneur de pleurer quelle que soit l’intensité de la fessée.
Pour toutes ces raisons, il a fallu être créatif pour discipliner un peu nos petits anges  qui caressaient l’espoir de faire leur loi chez nous.
On avait trouvé la super solution, en cas d’agression de Petit Monstrou ou de quelqu’un d’autre, Grand Monstrou était «  privé de Tututte ». Ca marchait plutôt bien, ça le contrariait très fort parce que figurez-vous que sans Tututte, le pauvre ne pouvait pas « fermer les yeux de toute la nuit » (comme ça ne l’empêchait pas de ronfler, j’en ai déduit qu’il arrivait à dormir quand même  donc je n’ai pas cédé !).
Dans le cas de Petit Monstrou, la punition était à double tranchant car lui est vraiment indisposé par l’absence de sucette  la nuit et me le fait savoir à grands hurlements  au beau milieu de mes doux rêves, de la nuit récupératrice dont j’ai tant besoin en tant que Wonder Mummy.
Après deux ou trois très mauvaises nuits j’essaie donc d’éviter d’en arriver à THE punition collective ou Petit Monstrou est privé de tututte et moi de mes heures de sommeil ( il se rendort beaucoup plus vite que moi le bougre !).
Pour Grand Monstrou c’est fichu, comme il nous l’avait promis, il a jeté sa sucette le jour de ses 5 ans et n’a même pas essayé de piquer celle de son frère depuis.  Bien que très fiers de lui (surtout après le sevrage raté de ses 4 ans), nous nous sommes retrouvés un peu «  à poil » pour les punitions.
C’est là que Monsieur Poux a remis au gout du jour le «  COIN », avec pour nouvelle consigne de compter jusqu’à trente. J’ai trouvé ça parfait pour les petites disputes de la journée car le temps qu’il compte jusqu’à 30, mon Grand Monstrou se calme un peu et évite ainsi d’arracher l’intégralité des cheveux de son petit frère.
Tout marchait bien jusqu’à ce que les deux monstroux se battent comme des chiffonniers, ( Petit monstrou à force de se faire taper dessus à développé un crochet du droit terrible !) Mr poux qui était là, est intervenu immédiatement «  Tout le monde au coin ! Et vous comptez jusqu’à trente ».
Et là Petit Monstrou déjà en position se retourne et lui dit «  Mais je ne sais même  pas compter jusqu’à trente, moi »
« Ben oui… c’est vrai quoi » dis-je en me tordant de rire ! «  Il n’est qu’en petite section le bonhomme ».
Bon le temps que Mr Poux remette ses fiches à jours (niak niak) nous avons bien rigolé mais maintenant je suis inquiète…
Est-ce que mon Petit Bélier, têtu comme une mule et en pleine période d’opposition ne va pas refuser d’apprendre à compter jusqu’à trente, uniquement pour ne pas aller au coin ??
C’est qu’il en est tout à fait capable le bougre !
Pourvu que Mr Poux ne décide pas de leur faire faire des lignes quand ils sauront écrire, ils ne voudront jamais plus rien apprendre !  Ce serait bien dommage car j’ai ramené toute une collection de Bleds de mes années au « lycée international de Los Angeles »  (ça pète hein comme nom !) et j’ai bien l’intention de m’en servir ( niak niak niak ). Quoi c’est ringard ? Un bon exercice de Bled vaut mieux que de copier cent fois «  je ne menace pas mon frère de lui faire avaler ses coucougnettes ». Non ?
Et chez vous ? Comment gérez  vous les enfants ? Les disputes, caprices et autres réjouissances de la parenté ?

lundi 9 novembre 2009

Pourquoi il ne faut pas mentir aux enfants !

Je l’ai déjà dit, j’ai toujours voulu avoir un frère ou une sœur. Je harcelais régulièrement mes parents pour savoir quand j’allais enfin avoir un compagnon de jeu. Las de mes incessantes demandes et très certainement en manque d’argument, Mamina m’a expliqué un jour que Papounet n’avait plus de petite graine pour faire un autre enfant.
Je devais avoir 5 ans lorsque cette explication technique à définitivement tué mes espoirs de n’être plus « enfant unique », plus de négociation possible, c’était sans appel : Papa n’avait plus de graine, c’était fichu. Déjà Peste, j’ai arrêté de réclamer constamment un frère ou une sœur pour rebondir sur un animal de compagnie, un chien, de préférence un gros !
Et là pas question de me dire qu’il n’y avait plus de graine, des chiens il y en avait partout autour de nous, et surtout ils se reproduisaient beaucoup plus vite que mon Papounet et sa carence en « graine ». ( et toc ! )
Quelques semaines plus tard, mon très cher Papounet m’emmena avec lui chez « mouche » le fleuriste-grainetier pour acheter des semis . FATAL ERROR !!! Me voici du haut de mes cinq ans dans un magasin plein de graines en tout genre et de clients. Pendant que Papounet faisait sa sélection entre fleurs, radis et autres graines j’ai demandé bien fort au vendeur :
« Vous n’auriez pas des graines pour mon Papa ? il n’en a plus pour me faire un ptit frère. »
A l’époque je n’ai pas compris pourquoi tout le monde avait trouvé ça très drôle SAUF Papounet, mais aujourd’hui je n’ai qu’une seule chose à dire :
« C’est bien fait ! Z’aviez qu’à pas me mentir NAN MAIS ! »
Depuis ce jour je sais qu’il ne faut pas mentir aux enfants et j’essaie toujours de dire la vérité aux miens car les rares fois où j’ai déguisé la vérité, tout comme pour Mamina et Papounet, ça m’est retombé dessus.
Et vous ? Vous avez des anecdotes de mensonges aux petits qui se terminent par une terrible honte comme mon Papounet ?

jeudi 5 novembre 2009

Des trucs de filles...


Si l’an passé Grand Monstrou assumait complètement son statut d’amoureux officiel de «  Mademoiselle », en grande section les données ont changé. Déjà, Mademoiselle n’est plus dans la même école, et bien qu’il soit toujours amoureux d’elle,  bien qu’il ait une ou deux remplaçantes sous la main ( aukaZou), il ne doit pas montrer qu’il est amoureux de quelqu’un.
«  Enfin Maman tu t’rends pas compte, les copains se moqueraient de moi ».
Non, justement je ne me rends pas compte et PAF je me prend un grand coup de vieux, parce que à mon époque ( non Petit Monstrou il n’y avait pas de dinosaures dans la cour quand j’allais à l’école), c’était vers les années collège que les petits mâles commençaient à ne plus assumer leurs relations.
Du coup mon grand dur à la sensibilité exacerbée est balloté entre ses penchants pour la gente féminine et la pression virile (machiste ? déjà ?) de ses copains.
Il y a bien cette nouvelle demoiselle qui lui plait bien et à qui visiblement il plait aussi, mais outre la timidité qui le retient, on se moquerait de lui s’il annonçait qu’il a une amoureuse. Pourtant la petite nouvelle à l’air fortement intéressée car l’autre matin, elle poursuivait mon grand Monstrou  dans la cour pour lui faire un bisou «  sur la bouche » et des câlins…. «  Des trucs de filles quoi… ».
Lorsqu’il m’a raconté ça, n’étant qu’une « fille » moi aussi, j’ai voulu m’instruire et savoir ce qu’étaient les «  trucs de garçons ».
«  Ben on parle des supers héros qu’on a chez nous, on joue à Spiderman, Ben10, à la bagarre, au judo… ».
Forcément un gars qui se promène toute la journée  en collants avec un masque sur la tête, ne peut pas avoir le temps de s’embarrasser avec des bisous et des calins !  Ceci dit, malgré mon manque d’intérêt évident pour batman et  les autres super-héros je suis gagnante puisque les bisous et les câlins de Grand Monstrou me sont désormais exclusivement réservés !
Aïe aïe aïe c’est le retour d’Œdipe à la maison, avec la volonté même pas dissimulée de Grand Monstrou de m’épouser un jour…On repart donc presque deux ans en arrière ou je devais expliquer tous les deux jours que » non, on ne peut  pas se marier avec sa Maman ». La seule différence c’est que maintenant je l’explique pour mes deux monstroux puisque Petit Monstrou aussi  m’a annoncé : «  Maman je commence à être amoureux de toi ».
Autant vous dire que la jalousie flotte à tous les étages de la maison, chaque bisou est calibré, comparé, les câlins doivent être identiques, les chatouilles avoir la même durée…
Oserai-je en jouer et négocier mes faveurs ?
« Le plus gros câlin à celui qui range le mieux sa chambre ! »
« Attention si vous n’obéissez pas, je fais grève de bisou ! »
J’avoue, c’est très tentant , mais comme je sais que dans un avenir plus ou moins proche, je n’aurai plus droit au bisou devant l’école, voire plus le droit d’aller jusque devant l’école ( « c’est la honte M’man »), je profite au maximum de la tendresse de mes deux jolis cœurs.
Pourvu que ça dure …

mardi 3 novembre 2009

Le doudou de Maman

Nous étions un jeune couple lorsque « Luce » est arrivée, un dimanche de délire, de fous-rires dans un « mall » américain. C’est son air triste qui m’a attirée et bien qu’elle soit rose ( couleur que j’exècre), j’ai délaissé sa sœur orange plus à mon gout, pour adopter cette peluche qui m’avait tapé dans l’œil depuis une vitrine.

Nous l’avons transportée partout, Hawaï, New-York, la Jamaïque, le Mexique etc. Chaque fois nous riions de voir que le personnel de chambre des hôtels où nous logions la reposait délicatement sur le lit refait. Une fois, une femme de chambre lui avait même confectionné un petit lit avec une serviette de bain et je suis sûre que tous se demandaient pourquoi un couple sans enfant s’encombrait d’un petit âne pour aller jouer les touristes amoureux.
Et puis les Monstroux sont arrivés, et Luce a été remplacée dans les bagages par des paquets de couches, de lait en poudre ou encore leurs doudous à eux. Elle ne partait plus que rarement en voyage, mais nous a suivis jusqu’en France pour trôner sagement sur notre lit.
C’est là qu’à commencé sa seconde vie, car elle n’était plus Luce mais « le doudou de Maman », celui qu’on emprunte lorsqu’on est malade, celui qu’on emporte avec soi lorsqu’on regagne son lit, celui avec qui on a le droit de dormir si on a un petit problème.
Parce que, bien que j’adoooore mes Monstroux, dormir avec eux signifie pour moi une nuit blanche. Grand monstroux me bourre de coup de pieds ou me « patoune » les cheveux comme si j’étais moi-même une peluche. Petit monstroux passe sa nuit à me demander si je dors, ou à me caresser ce qui est certes, fort agréable en temps normal, mais relativement pénible à 3h00 du matin.
Du coup lorsqu’un gros cauchemar interromps la nuit d’un de mes monstroux, celui-ci me rejoint dans mon lit ( allez comprendre, ce n’est jamais leur Papa qu’ils vont réveiller), on fait un gros câlin et une fois la frayeur passée : hop, retour dans son lit avec le doudou de Maman.
Pareil pour les fortes fièvres, les méchants virus et vilaines maladies, lorsqu’on est vraiment malade on a le droit de dormir avec Luce.
C’est à Luce que Petit Monstrou avait expliqué qu’il ne voulait pas faire pipi dans le pot parce qu’il aimait bien les papouilles de Maman sur la table à langer, et c’est Luce encore, qui a trouvé la solution : « si Maman passe moins de temps à changer les couches ou à nettoyer les pipis par terre, elle aura encore plus de temps pour les chatouilles et bisous sur le lit ».
C’est avec Luce que Grand Monstrou a passé plusieurs nuits à pleurer sur son premier amour déçu, en attendant que la demoiselle change d’avis et le reprenne comme « amoureux officiel ». (cf archive ci-dessous)
Le seul hic c’est lorsqu’ils sont malades tous les deux en même temps, là on est obligés de faire des « tours de garde », mais sinon je n’aurai jamais imaginé les supers pouvoirs de mon petit âne rose !

lundi 2 novembre 2009

Premier chagrin d’amour. (archive mai 09)

Au second trimestre de sa petite section, Grand Monstrou est tombé amoureux ( boum), ils ne se quittaient plus, nous entendions parler d’ELLE à longueur de journée et si jamais elle était malade, ça ne valait plus le coup d’aller à l’école.

Mademoiselle était très jalouse des deux autres amoureuses que Grand Monstrou se gardait « sous le coude », mais elle n’aurait pas du, dans le cœur de mon petit,elle était unique !

En septembre, à la rentrée : OUF ils étaient de nouveau dans la même classe et c’est reparti pour un tour et c’est devenu un petit couple officiel… Personne à l’école ne pouvait ignorer qu’ils s’aimaient.

Et puis Grand Monstrou à rencontré son meilleur copain et il a commencé à jouer a des jeux plus masculins…mais Mademoiselle « ça la stresse quand on joue aux pirates ». Premier accro à la lune de miel, vers le mois de décembre, Grand Monstrou et son meilleur ami ont décidé d’échanger leurs amoureuses. Je n’ai pas réussi à avoir la version des filles mais apparemment ce « transfert » convenait à tout le monde, sauf que Grand Monstrou était beaucoup moins amoureux de la nouvelle demoiselle.

En Février, Grand Monstrou est rentré de l’école souriant jusqu’au oreilles pour m’annoncer que Mademoiselle et lui c’était pour la vie !!! D’ailleurs ils allaient bientôt faire un bébé ( gargl) puisqu’il suffit de s’aimer et de se serrer très fort ( ouf ). La lune de miel a repris de plus belle, Mademoiselle allant jusqu’à faire un bisou à Grand Monstrou tous les soirs dans la classe avant de partir à la garderie.

Jeudi dernier Grand Monstrou est rentré très grognon de l’école mais ce n’est que le lendemain soir que j’ai su pourquoi … Mademoiselle a un nouvel amoureux, en plus « elle se range tout le temps avec lui » elle n’aime plus du tout Grand monstrou !


Que c’est difficile de voir son petit bonhomme de 4 ans et demi tout tristounet parce qu’il souffre de son premier chagrin d’amour… Bien entendu il fallait décider d’une tactique pour récupérer la belle ( car sinon il voulait que j’aille voir toutes les filles de sa classe pour lui trouver une amoureuse ).

Déjà, lundi Grand Monstrou dira à Mademoiselle que son nouvel amoureux n’est « même pas beau » (elle n’avait qu’à pas dire à ma merveille qu’elle ne l’aimait plus parce qu’il était moche ). Je lui ai précisé de ne pas le dire au nouvel amoureux, juste à Mademoiselle, je n’ai pas trop envie de soigner les bobos d’après bagarre en plus du gros bobo du cœur.


Ensuite, il dira à Mademoiselle qu’il s’en moque qu’elle ait un nouvel amoureux car lui des amoureuses : il en a par centaines.

Bon je sais ça n’est pas très joli de mentir mais là franchement après ma formation accélérée de dinosaures, playmobils et pâte à modeler je n’étais pas du tout préparée à jouer les Macha méril !