Elle avait eu beau courir à grandes enjambées sur l’immense quai de la gare Montparnasse, elle avait raté son TGV. Après avoir longuement juré et surtout repris son souffle, elle avait lentement regagné la gare et attendu au guichet pour faire changer son billet.
Elle était chanceuse lui annonça le préposé, il restait des places dans le train de nuit. Elle n’aurait pas qualifié ça de chance, mais elle fit un sourire résigné, soulagée qu’on ne lui fasse rien payer de plus.
Le bon côté de la chose c’est qu’elle allait pouvoir passer une soirée de plus avec son petit ami du moment. Lui n’avait pas l’air enchanté il comptait sur cette soirée pour travailler, mais malgré sa proposition de rester à la gare, il l’avait ramenée chez lui puis raccompagnée à la gare pour le train de 23H02.
Le quai grouillait de jeunes appelés qui rejoignaient leurs casernes respectives, après un week-end en famille, particulièrement arrosé pour certains, qui portaient encore les stigmates d’une bonne grosse cuite.
En rentrant dans son compartiment elle avait eu un mouvement de recul, il ne restait qu’une couchette en haut, les trois autres étant occupées par des militaires en train de siffler une bière.
Elle redescendit faire ses adieux à son petit ami et lui annonça son intention de changer de place dès que possible, elle souhaitait dormir, sans blagues graveleuses ou concours de rots, surtout sans problème et ses trois compagnons de voyage ne lui inspiraient aucune confiance.
Une fois le train parti, elle fit un rapide tour de son wagon et avisa un compartiment avec trois couchettes libres. Elle déménagea ses affaires et s’installa sur la couchette en bas à gauche, doutant de pouvoir trouver rapidement le sommeil.
La porte s’ouvrit, son voisin arrivait. Un homme simple, d’une quarantaine d’année, vêtu d’un col roulé et d’un jean, aucun signe particulier. Après les salutations d’usage elle se tourna et avant de s’endormir se félicita d’avoir changé de place. Ce voisin là ne serait pas bruyant, et qui sait ce que trois militaires bien échauffés par l’alcool auraient pu lui faire…
A SUIVRE…
mardi 2 février 2010
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I like the "cliffhanger", vivement la suite!! Et, puisque tu es lancée dans ton nouveau style niccifrenchien, pourrais-tu réaliser un texte sur le thème de "Si Béa avait un 3ème enfant", une sorte de thriller, quoi! Après le Grand et Petit Monstrou, place à...MINI Monstrou :-)
RépondreSupprimerA force de vivre en heure bébé 24/24, je veux des bébés à mes copines aussi!!
j'ai déjà un troisième enfant !! Bon d'accord il a 35 ans mais des fois c'est tout comme !!
RépondreSupprimerj'attends la suite avec impatience, c'est génial.
RépondreSupprimerLa bise !
alors là je n'aime PAS DU TOUT... devoir attendre pour la suite...lol
RépondreSupprimer@ colette : bises et Merci
RépondreSupprimer@ Christelle : je vous confie un petit secret : la suite n'est pas encore écrite, je n'ai aucune idée ( enfin presque) de ce qui va se passer dans ce train !! Si ça se trouve je ne l'écrirais jamais ah ah ah !
rhaaaa ! c'est affreux de finir ton billet ainsi !
RépondreSupprimerJe suis comme Christelle, je n'aime PAS DU TOUT ce genre de suspens..... sans date de prévue pour la suite !
Allez ! hop ! hop ! hop ! Pas de 3ème enfant pour l'instant, tu as une histoire de train à finir !
demain c'est mercredi... je pense faire un billet sur le pain perdu ! niak niak niak
RépondreSupprimerAlors quoi, ce quadra, c'est un ronfleur?, un obsédé sexuel?, un bavard qui va raconter sa vie toute la nuit? ou vraiment un mec bien qui va respecter le sommeil de la demoiselle?
RépondreSupprimerJ'attends la suite comme tout le monde :-(
A suivre ! Oui ! y'a intérêt ! :)
RépondreSupprimer@ Papounet : et bien tu patienteras mon cher :-)
RépondreSupprimer@ Madame Kévin : oui à suivre mais quand ????